"Peut-être qu’il est temps de laisser la place à quelqu’un d’autre..."
Alors que Jurassic World : Renaissance cartonne dans les salles et dépasse les 320 millions de dollars de recettes mondiales en quelques jours, la question d’une potentielle suite commence déjà à agiter les fans. Mais selon Gareth Edwards, le réalisateur du film, rien n’est encore décidé.
Dans une interview accordée à Variety, il tempère les spéculations :
"La vérité, c’est que nous n’avons eu aucune discussion à ce sujet — ni avec le studio, ni avec les producteurs, ni avec David (Koepp, le scénariste), ni avec Steven (Spielberg). Personne n’a dit un mot. Je crois qu’on ne veut pas porter la poisse."
Evidemment, les dinos feront certainement leur retour d'une manière ou d'une autre à l'écran.
Toute la question est de savoir si Universal va décider de poursuivre l’histoire avec les mêmes personnages de Jurassic World : Renaissance. Avec Scarlett Johansson ou Mahershala Ali en tête d'affiche ? Chris Pratt a tenu trois films. Avant lui, Jeff Goldblum, Laura Dern et Sam Neill avaient alterné. Edwards ouvre la porte :
"On sent tout de suite quand un film essaie de forcer le début d’une franchise. Mais là, la franchise existe déjà. Elle porte 'Jurassic' dans son titre. La vraie question, c’est : comment le public va-t-il accueillir ce nouveau film ? Est-ce qu’il aura envie de suivre ces personnages plus loin ? Moi, je trouve que les acteurs ont apporté quelque chose d’extraordinaire. J’ai adoré ce que David a écrit, donc je pense que tout va bien se passer. J'en suis très heureux."
Ceci étant dit, le réalisateur ne semble pas vouloir faire lui-même la suite de Jurassic World. Avec humour, Gareth Edwards confie avoir donné dans les blockbusters et souhaite passer la main. Il raconte d'ailleurs avoir reçu un mème de sa compagne qui disait avec humour : "Gareth Edwards qui fait 'Godzilla', 'Star Wars' et 'Jurassic', c’est exactement le genre de cupidité dont la Bible nous mettait en garde..." De quoi lui faire dire :
"J’ai vraiment eu beaucoup de chance ces dernières années. Peut-être qu’il est temps de laisser la place à quelqu’un d’autre."
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