Sam Raimi défend la scène de danse de Tobey Maguire dans Spider-Man 3
Sony

"C'était censé être drôle, en fait."

Avec la sortie de Doctor Strange in the Multiverse of Madness, Sam Raimi revient au coeur de l'actualité cinématographique. L'occasion de faire le point sur quelques oeuvres et scènes marquantes de sa filmographie. Révélant qu'il aimerait bien offrir une suite à Darkman, par exemple, il a aussi abordé de nouveau le flop critique de Spider-Man 3, mal reçu par les fans de comics en 2007 alors que ses deux premiers opus avaient été adorés par le public. Auprès de Fandom, il revient plus particulièrement sur la fameuse danse de Peter Parker (Tobey Maguire) lorsqu'il montre son "côté obscur" et se lâche en pleine rue sur un classique de James Brown.


Sam Raimi explique pourquoi Spider-Man 4 n'a pas eu lieu

Une séquence beaucoup moquée, qui est même devenue un "mème" au fil des années. "C'était censé être drôle, en fait, justifie le réalisateur. La version plus sombre de Peter Parker - ce gamin ringard, qui découvre ce que ça fait de se lâcher, de laisser sortir la part maléfique de lui-même. Mais il est tellement à l'ouest... tellement à côté de la plaque que c'est comme ça qu'il se voit. Cela n'a pas été bien vu par le public, mais c'est ce qu'on essayait de faire. Je ne suis pas surpris que les gens... Je suis content qu'ils trouvent ça drôle. On voulait que ce soit fun."

Au-delà de cette séquence, Sam Raimi a déjà parlé de l'accueil glacial du troisième opus de sa trilogie Spider-Man, confirmant qu'il aurait aimé en tourner un quatrième pour finir correctement sa saga, et détaillant qu'il ne pensait pas revenir un jour chez Marvel suite à cet échec critique (car au box-office, Spider-Man 3 a connu un joli succès). Quand il a été approché pour mettre en scène Doctor Strange 2, il a d'abord été hésitant, racontait-il à Collider en octobre dernier : "En fait, je ne pensais pas pouvoir le faire. Car ça avait été très dur d’être le réalisateur de Spider-Man 3. Internet était en train d’exploser et les gens qui n’avaient pas aimé le film s’assuraient de me le faire savoir. Ca a été compliqué de revenir derrière la caméra. Jusqu’à ce que j’apprenne qu’il y avait une place pour moi sur Doctor Strange 2. Mon agent m’a appelé pour me dire : 'Marvel cherche un réalisateur pour ce film et ton nom a été cité, ça t’intéresserait ?' Alors, je me suis demandé si j’arriverais encore à le faire. Ce sont des films qui demandent beaucoup. Puis je me suis dit qu’il fallait arrêter de réfléchir : j’ai toujours adoré le personnage de Doctor Strange. Ce n’était pas mon préféré, mais il était dans mon top. Je trouvais que Scott avait fait un boulot incroyable sur le premier. Alors j’ai dit : 'Oui'. Ils avaient laissé le personnage dans une position intéressante à explorer. Pourtant, je n’aurais jamais pensé refaire un film de super-héros. C’est arrivé, c’est tout."

Finalement, Doctor Strange in the Multiverse of Madness représente un nouveau succès pour le cinéaste américain. Le blockbuster démarre fort au box-office et il est globalement bien accueilli par les critiques.


Doctor Strange in the Multiverse of Madness : la règle du Je [critique]