PHOTOS - Le Sang de la vigne : Pierre Arditi, héros au nez fin
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Le sang de la vigne
Le sang de la vigne
Pierre Arditi, un héros au nez fin
<strong>France 3 diffuse ce soir Le Sang de la vigne : les larmes de Pasquin, pilote d'une nouvelle (potentielle) série française avec<strong> <strong>Pierre Arditi</strong></strong>. Emmanuelle Touraine, journaliste à <em>Télé 7 Jours</em>, a rencontré l'acteur.</strong>Sur le principe de Castle et de Mentalist, cette série met en scène un expert, oenologue, dont le flair aiguisé sert à une enquête policière. Arditi incarne ce consultant, comme lui amateur de grands vins.pagebreak <strong>Est-ce votre passion pour le vin qui vous a convaincu d?accepter cette série ?</strong> C?est d?abord le concept : le héros n?est pas un énième flic mais un oenologue, un homme doté d?une sensibilité particulière. Benjamin Lebel est un épicurien à l?esprit caustique, cultivé. Il a une élégance naturelle doublée de fantaisie et d?humour. Son acuité va servir aux enquêtes. Nous ne sommes pas dans l?univers du polar classique. En outre, la langue est affûtée, littéraire et goûteuse. Comme du bon vin.pagebreak <strong>L?ambition est-elle de faire découvrir aux téléspectateurs un univers peu abordé à la télévision ?</strong> On pénètre en effet dans un monde que les gens connaissent peu. Mais cette série n?est ni un cours d?oenologie ni une apologie de la boisson. On parle d?un art de vivre, de sensations. On découvre les vignes du Bordelais, les grands domaines? Si la série fonctionne, nous irons tourner dans toutes les grandes régions viticoles, en Bourgogne, en Alsace, dans la Loire, en Corse et pourquoi pas en Argentine, au Chili, pays producteurs de grands vins!pagebreak <strong>Être oenophile suffit-il pour entrer dans la peau d?un oe</strong><strong>nologue?</strong> C?est une passion vieille de 25 ans. J?ai une cave de dix mille bouteilles, avec une prédilection pour les vins de Bordeaux. Je suis donc en pays de connaissance.pagebreak<strong>Oenologie et comédie ont-elles des points communs ?</strong> Il y a une connivence, même si l?oenologue est davantage un technicien. Dans les deux cas, il est question de sentiments, de partage, d?acuité. Nous sommes peu d?oenophiles dans le milieu : avec François Berléand, on nous surnomme les cavistes du cinéma.pagebreak <strong>Boire ou jouer, faut-il choisir ?</strong> Il y a boire et boire ! Jouer ivre, c?est impossible. Boire et vivre, c?est aménageable. On ne peut pas mettre sur le dos du vin des comportements qui ne sont pas de son fait. Aimer le vin ne signifie pas aimer les beuveries.pagebreak <strong>Devenir oenophile n?est-il pas l?apanage d?une élite ?</strong> C?est avant tout une histoire de plaisir. L?essence même du vin, c?est le partage. Le vin crée, affine et enjolive les rapports humains. Ce n?est en aucun cas un plaisir solitaire. On peut très bien se faire plaisir et apprendre avec des petits vins pas chers.pagebreak <strong>Acteur incontournable, plus ça va, plus vous jouez ! </strong> Ma vie est d?être comédien. Je veux être un caméléon. Ce qui me fatigue, c?est de ne pas jouer. Je vais avoir toute la mort pour me reposer !pagebreak<strong>Interview Emmanuelle Touraine pour <em>Télé 7 Jours</em></strong>
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France 3 diffuse ce soir Le Sang de la vigne : les larmes de Pasquin, pilote d'une nouvelle (potentielle) série française avecPierre Arditi. Emmanuelle Touraine, journaliste à Télé 7 Jours, a rencontré l'acteur.Sur le principe de Castle et de Mentalist, cette série met en scène un expert, oenologue, dont le flair aiguisé sert à une enquête policière. Arditi incarne ce consultant, comme lui amateur de grands vins. Est-ce votre passion pour le vin qui vous a convaincu d’accepter cette série ? C’est d’abord le concept : le héros n’est pas un énième flic mais un oenologue, un homme doté d’une sensibilité particulière. Benjamin Lebel est un épicurien à l’esprit caustique, cultivé. Il a une élégance naturelle doublée de fantaisie et d’humour. Son acuité va servir aux enquêtes. Nous ne sommes pas dans l’univers du polar classique. En outre, la langue est affûtée, littéraire et goûteuse. Comme du bon vin. L’ambition est-elle de faire découvrir aux téléspectateurs un univers peu abordé à la télévision ? On pénètre en effet dans un monde que les gens connaissent peu. Mais cette série n’est ni un cours d’oenologie ni une apologie de la boisson. On parle d’un art de vivre, de sensations. On découvre les vignes du Bordelais, les grands domaines… Si la série fonctionne, nous irons tourner dans toutes les grandes régions viticoles, en Bourgogne, en Alsace, dans la Loire, en Corse et pourquoi pas en Argentine, au Chili, pays producteurs de grands vins! Être oenophile suffit-il pour entrer dans la peau d’un oenologue? C’est une passion vieille de 25 ans. J’ai une cave de dix mille bouteilles, avec une prédilection pour les vins de Bordeaux. Je suis donc en pays de connaissance.Oenologie et comédie ont-elles des points communs ? Il y a une connivence, même si l’oenologue est davantage un technicien. Dans les deux cas, il est question de sentiments, de partage, d’acuité. Nous sommes peu d’oenophiles dans le milieu : avec François Berléand, on nous surnomme les cavistes du cinéma. Boire ou jouer, faut-il choisir ? Il y a boire et boire ! Jouer ivre, c’est impossible. Boire et vivre, c’est aménageable. On ne peut pas mettre sur le dos du vin des comportements qui ne sont pas de son fait. Aimer le vin ne signifie pas aimer les beuveries. Devenir oenophile n’est-il pas l’apanage d’une élite ? C’est avant tout une histoire de plaisir. L’essence même du vin, c’est le partage. Le vin crée, affine et enjolive les rapports humains. Ce n’est en aucun cas un plaisir solitaire. On peut très bien se faire plaisir et apprendre avec des petits vins pas chers. Acteur incontournable, plus ça va, plus vous jouez ! Ma vie est d’être comédien. Je veux être un caméléon. Ce qui me fatigue, c’est de ne pas jouer. Je vais avoir toute la mort pour me reposer !Interview Emmanuelle Touraine pour Télé 7 Jours
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