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Mon curé chez les nudistes et les nanars les plus improbables de Paul Préboist

Superflic se déchaîne (aussi connu sous le nom Y a-t-il un pirate à l'antenne?) de Jean-Claude Roy (1983)

L'émir préfère les blondes d'Alain Payet (1983)

Les planqués du régiment de Michel Caputo (1983)

Planque ton fric, j'me pointe (aussi connu sous le titre Les phallocrates) de Claude Pierson (1980)

Le facteur de Saint-Tropez de Richard Balducci (1985)

Les vacanciers de Michel Gérard (1974)

Les bidasses aux grandes manœuvres de Raphaël Delpard (1981)

Y a un os dans la moulinette de Raoul André (1974)

Le plumard en folie de Jacques Lemoine (1974)

Les amoureux de grand cinéma ne seront pas forcément devant NRJ12 ce soir, mais les amateurs de nanars comiques franchouillards, eux, ne devraient pas rater la diffusion d'un des, sinon de l'exemple le plus célèbre du genre, Mon curé chez les nudistes, réalisé par Robert Thomas en 1982. Un film qui, au-delà de son statut bien particulier dans l'histoire de la comédie française, fut rappelons-le un succès en salles à sa sortie puisque le film attira près de 1,2 millions de spectateurs en salles, conduisant à la sortie d'une suite un an plus tard, le tout aussi inénarrable Mon curé chez les Thaïlandaises.Rétrospectivement, Mon curé chez les nudistes reste intimement associé au nom de Paul Préboist, qui incarne le curé dépassé chargé de remettre de l'ordre dans un camp de nudistes (où d'ailleurs personne n'est jamais complètement nu dans le film). Et cela même lorsqu'il choisit de ne pas rempiler l'année suivante, laissant le rôle de "Mon curé" à Maurice Risch. Rôle d'une vie pour ainsi dire, Mon curé chez les nudistes s'inscrit dans une longue liste de nanars pas très subtils que l'acteur a collectionné dans les années 80 tout particulièrement. Nombreux sont en effet à l'époque les films, souvent reconnaissables à leurs titres longs comme le bras et aussi triviaux que leur contenu, auxquels Préboist apporta son accent méditerranéen et son physique reconnaissable entre mille.L'évolution de la carrière de Paul Préboist ne doit cependant pas occulter le fait qu'avant de devenir dans l'inconscient collectif le curé le plus célèbre de la comédie française à la Max Pécas ou à la Philippe Clair, Paul Préboist s'était construit une filmographie autrement plus recommandable, souvent des seconds rôles voire dans un simple rôle de figurant. Collaborateur régulier de Louis de Funès (on le voit dans Oscar, Hibernatus, Le grand restaurant, Jo, Le gendarme en baladeLa folie des grandeurs et même La grande vadrouille), il compte aussi à son actif des apparitions dans Week-end à Zuydcoote de Henri Verneuil ou Le vieil homme et l'enfant de Claude Berri.Ce n'est qu'à la fin des années 70 que la carrière de Préboist s'accélère, le faisant accéder à ses premiers premiers rôles, dans des films entrés à la postérité davantage pour leur humour qui tâche que pour leurs qualités cinématographiques intrinsèques. De Superflic se déchaîne à L'émir préfère les blondes (tourné par Alain Payet, réalisateur emblématique du cinéma... porno français), voici les affiches des quelques-uns des plus nanardesques des nanars de l'acteur décédé en 1997 à l'âge de 69 ans, des affiches qui se suffisent souvent à elles-mêmes.L'histoire de Mon curé chez les nudistes : Un curé de village a su retenir ses fidèles en faisant de ses sermons de véritables spectacles : il mime la Bible et a recours à toutes sortes d'accessoires. Il sait également flatter publiquement les généreux donateurs. L'évêque lui confie donc la mission de porter la Bonne Nouvelle dans un camp de nudistes particulièrement réfractaires à la religion. Mon curé chez les nudistes est diffusé ce soir à 20h50 sur NRJ12, suivi par Mon curé chez les Thaïlandaises.Une bonne soirée en perspective.