PHOTOS - Beyrouth Hotel : amour et censure

PHOTOS - Beyrouth Hotel : amour et censure

Beyrouth Hotel : amour et censure

Arte diffuse ce soir à 20h35 Beyrouth Hotel, un film dont la sortie en salle vient d?être interdite au Liban par le comité de censure. Beyrouth, une nuit de 2010. Une femme, sublime, s?apprête. Longs cheveux de jais, décolleté généreux, ongles et lèvres rouge sang. Zoha (Darine Hamzé) est une jeune chanteuse libanaise. Difficile pour Mathieu (Charles Berling), avocat d?affaires français en mission, de résister au charme de cette beauté fatale. Beyrouth Hotel est le récit de leur amour contrarié, à l?image d?un pays vacillant entre guerre et paix. La réalisatrice franco-libanaise Danielle Arbid, prix Albert Londres en 2001, a choisi de montrer à quel point le contexte d?insécurité qui règne au Liban peut empiéter sur la sphère privée. Jusqu?à l?espace protégé de la chambre d?hôtel où ils se découvrent. Soupçonné d?espionnage, Mathieu se voit proposer par un confrère des informations sur l?assassinat de Rafic Hariri, l?ancien Premier ministre, abattu en 2005. Cette allusion politique, "source de problème" selon le comité de censure de la Sûreté générale, vaut à ce beau film d?amour d?être interdit au Liban. Danielle Arbid (déjà victime de la censure sur ses deux précédents films) a décidé de contester cette décision devant la justice. Ni politique, ni militant, "Beyrouth Hotel est avant tout, dit-elle, un film sur le désir et la panique de le perdre." Emmanuelle Touraine de Télé 7 Jours

Charles Berling (Mathieu) et Darine Hamzé (Zoha)

Fadi Abi Samra (Abbas)

Darine Hamzé (Zoha)

Charles Berling (Mathieu) et Fadi Abi Samra (Abbas)

Darine Hamzé (Zoha)

Charles Berling (Mathieu)

Arte diffuse ce soir à 20h35 Beyrouth Hotel, un film dont la sortie en salle vient d’être interdite au Liban par le comité de censure.Beyrouth, une nuit de 2010. Une femme, sublime, s’apprête. Longs cheveux de jais, décolleté généreux, ongles et lèvres rouge sang. Zoha (Darine Hamzé) est une jeune chanteuse libanaise. Difficile pour Mathieu (Charles Berling), avocat d’affaires français en mission, de résister au charme de cette beauté fatale. Beyrouth Hotel est le récit de leur amour contrarié, à l’image d’un pays vacillant entre guerre et paix.La réalisatrice franco-libanaise Danielle Arbid, prix Albert Londres en 2001, a choisi de montrer à quel point le contexte d’insécurité qui règne au Liban peut empiéter sur la sphère privée. Jusqu’à l’espace protégé de la chambre d’hôtel où ils se découvrent. Soupçonné d’espionnage, Mathieu se voit proposer par un confrère des informations sur l’assassinat de Rafic Hariri, l’ancien Premier ministre, abattu en 2005. Cette allusion politique, "source de problème" selon le comité de censure de la Sûreté générale, vaut à ce beau film d’amour d’être interdit au Liban. Danielle Arbid (déjà victime de la censure sur ses deux précédents films) a décidé de contester cette décision devant la justice. Ni politique, ni militant, "Beyrouth Hotel est avant tout, dit-elle, un film sur le désir et la panique de le perdre."Emmanuelle Touraine de Télé 7 Jours