Tootsie : les secrets du film culte avec Dustin Hoffman
Le changement de mentalité de Dustin Hoffman
<p>Incarner une femme a bouleversé le comédien qui a regardé d'un oeil nouveau les femmes. <em>"C'est le rôle le plus marquant de ma carrière. J'ai appris quelque chose que je ne savais pas. J'ai appris que j'étais comme de nombreux hommes, que je m'étais fait laver le cerveau en quelque sorte : je pensais que les femmes étaient des objets liés à la satisfaction personnelle. Avoir une petite-amie, c'était la même chose qu'avoir une Ferrari : une pièce à montrer (...) La beauté intérieure d'une femme, c'est quelque chose qu'on ne regardait pas"</em>, a-t-il confié en 2013 sur le plateau de <link object_id="2681153">Thé ou café</link>, émission diffusée sur France 2.</p>
La genèse du film
<p>C'est sur le plateau d'un autre film, <link object_id="127138">Kramer contre Kramer</link>, que <strong><link object_id="90434">Dustin Hoffman</link></strong> a eu l'idée de <link object_id="127272">Tootsie</link>. En jouant un père célibataire qui concilie éducation du fils et vie professionnelle lorsque sa femme s'enfuit (avant de revenir et lancer une procédure judiciaire pour récupérer son enfant), le comédien a commencé à envisager un rôle d'homme/femme. Il lui faudra plus de quatre ans de travail, plusieurs propositions de scénarios et plusieurs changements de réalisateurs pour faire naître enfin <em>Tootsie.</em></p>
Le ratage de Peter Sellers et Michael Caine
<p>Si <strong><link object_id="90434">Dustin Hoffman</link> </strong>a embrassé avec succès le rôle de <link object_id="127272">Tootsie</link>, projet qu'il portait depuis plusieurs années, deux autres acteurs ont été envisagés pour ce personnage : <link object_id="76243"><strong>Michael Caine</strong> </link>et <strong><link object_id="90599">Peter Sellers</link></strong>. Tous deux ont refusé ce film. </p>
L'inspiration de Dustin Hoffman
<p>Pour imaginer ce personnage devenu culte, <strong><link object_id="90434">Dustin Hoffman</link></strong> a puisé dans ses souvenirs d'enfance et s'est largement inspiré de sa mère. Le titre du film est d'ailleurs un clin d'oeil à cette dernière puisqu'il s'agit, selon IMDB, du nom du chien de la mère.</p>
Une pointe d'improvisation
<p>Certains dialogues de <strong><link object_id="76038">Bill Murray</link></strong> et <strong><link object_id="90434">Dustin Hoffman</link></strong> ont été imaginés par les comédiens eux-mêmes. Ce qui donne un peu plus de réalisme à l'ensemble.</p>
Avec ou sans lunettes ?
<p>Les lunettes de <link object_id="127272">Tootsie</link> ont fait débat au sein de l'équipe du film. Si certains n'en voulaient pas, d'autres trouvaient qu'elles féminisaient le personnage et permettaient également de faire paraître plus petit le nez de <strong><link object_id="90434">Dustin Hoffman</link></strong>. Plusieurs tests ont été nécessaires pour que le feu vert soit donné à l'unanimité pour ce simple accessoire.</p>
Le sex-appeal de Jessica Lange
<p>Pour tenir le rôle de Julie Nichols, <strong><link object_id="90434">Dustin Hoffman</link></strong> a vu plus d'une centaine d'actrices selon Susan Dworkin, auteure du livre <em>Making Tootsie</em>. C'est <strong><link object_id="90593">Sydney Pollack</link> </strong>qui a eu l'idée de le confier à <strong><link object_id="91028">Jessica Lange</link>.</strong> "Pour ce rôle, il fallait qu'on comprenne tout de suite pourquoi il était amoureux d'elle. Personne ne s'est jamais demandé pourquoi on tombait amoureux de <strong><link object_id="97017">Marilyn Monroe</link></strong>. Elle entrait dans une pièce et le mec s'emballait. (...) Si on faisait un gros plan sur lui, le public se disait tout de suite : 'ça y est, il est amoureux'... Jessica Lange avait ça pour moi, surtout dans <link object_id="457617">King Kong</link> (...). Je me suis dit mentalement : 'Voilà une star de cinéma'", a expliqué le réalisateur selon ce livre. </p>
Le caméo de Sydney Pollack
<p><strong><link object_id="90593">Sydney Pollack</link> </strong>avait plusieurs casquettes sur ce film qu'il a réalisé. Egalement producteur de <link object_id="127272">Tootsie</link>, il s'est de plus glissé dans la peau de l'agent de <strong><link object_id="90434">Dustin Hoffman</link>.</strong> Son frère, Bernie Pollack, fait lui une courte apparition dans le rôle, ça ne s'invente pas, d'un acteur. </p>
Un coach de choix
<p>Pour incarner le plus fidèlement possible une femme,<strong> <link object_id="90434">Dustin Hoffman</link></strong> a pu compter sur l'aide d'<strong><link object_id="62425">Holly Woodlawn</link></strong>, une actrice transgenre. Quant à sa voix, le comédien l'a travaillée, selon les rumeurs, avec <strong><link object_id="90435">Meryl Streep</link> </strong>qui lui donnait d'ailleurs la réplique dans <link object_id="127138">Kramer contre Kramer</link>.</p>
Bill Murray, un acteur imposé
<p>Si <strong><link object_id="90593">Sydney Pollack</link></strong> avait eu le dernier mot,<strong> <link object_id="76038">Bill Murray</link></strong> ne serait jamais apparu dans le film. Le réalisateur, pas convaincu par les rôles précédents du comédien, ne souhaitait en effet pas associer le nom du comédien à <link object_id="127272">Tootsie</link>. Il finit malgré tout par accepter de lui donner le rôle Jeff, l'ami de Michael sur l'insistance de <link object_id="90434">Dustin Hoffman</link>. Prêt à tout pour jouer ce rôle, Bill Murray a d'ailleurs accepté de ne pas voir son nom apparaître au générique.</p>
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