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C’est un sujet central dans nos sociétés. L’évasion fiscale et la lutte que les Etats assurent mener - mais d’une efficacité proche du néant - pour réduire ces dommages collatéraux d’un capitalisme tout puissant, où la liberté absolue des ultra- riches rogne sur l’idée de partage des ressources pour un mieux vivre (ou survivre) commun. Et avec Denis Robert, Yannick Kergoat réussit le même tour de force qu’avec Les Nouveaux chiens de garde, son docu sur les liaisons dangereuses entre classes médiatiques et politiques. Une pédagogie jamais professorale, un sens aigu de l’ironie, une capacité à prendre du recul tout en rentrant dans les détails. Le genre de film devant lequel on rit fort pour ne pas pleurer devant tant d’injustice souvent encouragée par les Etats, au nom de la fameuse et fumeuse théorie du ruissellement. Une œuvre d’intérêt public
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- La (très) grande évasion
La (très) grande évasion
Première
(1 critique)