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Ce "film choral doux-amer, drôle et réjouissant" sera proposé ce soir sur France 2.

A partir de 20h55, France 2 proposera Au bout du conte, quatrième long métrage d’Agnès Jaoui après Le Goût des autres, Comme une image et Parlez-moi de la pluieLe pitch ? Il était une fois une jeune qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui. Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu. Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.

Le goût des autres : la recette du succès pour le tandem Agnès Jaoui – Jean-Pierre Bacri

Ce faux conte est une réussite, à ne pas manquer si vous aimez Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, qui l’ont coécrit. A sa sortie en 2013, Première était tombé sous le charme : "Derrière le conte, Bacri et Jaoui font le compte des croyances et parlent d’amour. Une bonne fée, une princesse rousse, un prince musicien, un homme aux yeux de loup, un roi de l’industrie... Film choral doux-amer, drôle et réjouissant, sous-tendu par les histoires de notre enfance, le nouveau scénario écrit par le couple est la quatrième réalisation d’Agnès Jaoui. Au bout du conte retrouve la veine et la verve du Goût des autres, étudiant cette fois deux générations. D’une fluidité gracieuse, passant de l’image figée (telle une peinture dans un livre illustré) au mouvement, du singulier au pluriel, il capte l’air et l’humeur du temps et propose des dialogues savoureux sur la mort ou sur les enfants. Fustigeant au passage les croyances (la voyance, les rêves, les signes, Dieu...), il en sauve une, l’amour, sous toutes ses formes : romantique, charnel, maternel, égoïste, inconditionnel... Habités par des comédiens épatants, dont la jeune Agathe Bonitzer, la trop rare Dominique Valadié et la lumineuse Valérie Crouzet, tous les personnages (une bonne douzaine) s’incarnent. On les connaît, on les reconnaît."


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