Diplômé de la FAMU (1951-1953), il débute aux studios de Bratislava avec un long métrage de fiction le Chemin du corbeau (Havrania cesta). Après un polar psychologique, Un cas pour la défense (Prípad pre obhájcu, 1964), et une comédie, Un jour pour la vieille dame (Jede den pre starú paniu, 1966), il collabore à la version slovaque de l'Homme qui ment (Mu ktorý lue, 1968) d'Alain Robbe-Grillet, réalisé en coproduction franco-tchécoslovaque. Il devient populaire grâce aux films la Tour de cuivre (Medená vea, 1970) et la Plume d'aigle (Orlie pierko, 1971), situés dans la montagne des Tatras. Suivent trois films psychologiques aux thèmes politiques : le Péché de Katarina Padychova (Hriech Kataríny Padychovej, 1973), Celui qui part sous la pluie (Kto odchádzá v dadi..., 1973), et la Fièvre (Horúka, 1976). Son meilleur film est pourtant Signum laudis (id., 1980), un drame antimilitariste qui obtient, en 1980, le grand prix du Jury à Karlovy Vary. Son réalisme robuste et ses recherches d'un renouvellement esthétique lui gagnent les sympathies de la critique, tandis que le public apprécie plutôt ses films d'action, dont les Cavaliers de la nuit (Noni jezdci, 1981) ou ... ou être tué (... nebo být zabit, 1983). Il travaille beaucoup pour la télévision.
Nom de naissance | Martin Hollý |
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Naissance |
Kosice, Czechoslovakia [now Slovakia] |
Décès | |
Profession(s) | Réalisateur/Metteur en Scène |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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1982 | Der Salzprinz | Réalisateur | - | |
1964 | Un cas particulier | Réalisateur | - |