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20 ans après « la guerre de 96 », tout recommence. Un ancien président des Etats-Unis, le fils d’une légende militaire, une scientifique française et deux petits vieux rigolos vont tout faire pour sauver la planète. Encore ? Oui. Encore.
20 ans ont passé, pendant lesquels l’image de Roland Emmerich a un peu évolué. Celui qu’on prenait pour un Michael Bay teuton et décérébré a réalisé un petit chef d’œuvre (Le Jour d’après) et quelques films personnels étonnants (un film sur Shakespeare et un autre sur le début des mouvements homosexuels). On a découvert que le cinéaste allemand était en fait le poil à gratter du blockbuster. Dès les premières scènes de ce nouveau film, on constate qu’il marie toujours à merveille l’imagerie SF la plus soufflante et ses penchants pour la destruction planétaire. ID Resurgence s’ouvre sur une séquence où un Mecha empêche une station de s’écraser dans un incroyable froissement de tôle. La folie métallo du Spielberg de Sindelfingen est intacte, surpuissante. Ses visions fantastiques toujours impressionnantes -le design, formidable, des aliens est flippant. Le problème c’est quand il faut se mettre à raconter une histoire. Décalque simpliste et paresseux du premier opus, le film souffre de personnages inexistants, d’enjeux aussi riquiqui que ses bestioles sont maousses. On regrette surtout que l’humour et la provoc’ du cinéaste soient ici très discrets. 20 ans ont passé. Rien n’a bougé. Pierre Lunn
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On prend les mêmes (sauf Will Smith) et on recommence dans ce "Top Gun" qui oppose des pilotes américains et des aliens. Seule nouveauté, un chef de guerre africain qui trucide les bestioles à la machette.