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Venu de nulle part (autoproduit, il a été tourné en HD pour moins de 20 000 euros), ce premier long métrage orchestre la rencontre improbable entre Maurice Pialat et le cinéma bis. La photo, naturaliste, et l’interprétation (les acteurs sont inconnus)
entrent dans la première catégorie. L’atmosphère, renforcée par une musique oppressante, dans la seconde. Un tel assortiment détonne franchement dans le paysage cinématographique français. Dommage que Le Chien ne tienne pas ses promesses jusqu’au bout : non seulement la fin tombe à plat, mais il apparaît surtout que Monnier et sa coscénariste, Danielle Laurent, ont exagérément étiré une idée de moyen métrage.
Toutes les critiques de Le chien
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec trois comédiens visiblement complices (et pas mal du tout), plus un budget dérisoire (quelques milliers d'euros autofinancés), Christian Monnier a réalisé un drame rural et psycho(patho)logique.
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Un naturalisme laborieux au service d'une chronique provinciale sans âge.