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Les dialogues, brillants, font (scara)mouche à tous les coups, déclamés avec dextérité par un casting d'athlètes de la comédie. On se demande donc pourquoi Sylvain fusée a éprouvé le besoin d'étirer chaque scène au-delà du raisonnable pour arracher quelques rires gênés en plus, imprimant un rythme étrangement lymphatique à un film qui aurait du filer comme une flèche.
Toutes les critiques de Les Aventures de Philibert, capitaine puceau
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le film de cape et d'épée retrouve son lustre dans cette affectueuse relecture du genre. Qui oscille entre premier et douzième degré.
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Une comédie d'auteur, cohérente de bout en bout, qui joue avec un genre tout en le respectant fidèlement, aidée par un exceptionnel travail artistiques sur les décors et les costumes, et une interprétation au diapason de la subtilité de l'ensemble. "
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Pour sa nouvelle réalisation l’équipe d’OSS 117 a fait appel à Sylvain Fusée, qui réalise ici son premier long-métrage. Soit, une comédie familiale qui est au film de cape et d’épée ce qu’OSS 117 est au film d’espionnage.
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Les acteurs en font des caisses dans le deuxième degré, l’intrigue patine et le résultat, trop gentil, décroche tout au plus quelques sourires bienveillants.
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Toute la construction du film repose sur une recension intégrale des moments de bravoure des classiques de cape et d’épée tout en adoptant un léger décalage vers le ridicule.
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Forts des succès d’« OSS 117, Le Caire nid d’espions » et de « Brice de Nice », les scénaristes, Jean-François Halin et Karine Angeli, s’attaquent aux codes du film de cape et d’épée auquel ils rendent hommage tout en les décalant joyeusement. On adore Jérémie Rénier dans le rôle du preux et naïf chevalier Philibert et, dans une moindre mesure, Alexandre Astier dans celui de l’affreux Clotindre. On sourit aux dialogues, souvent drôles, et on oublie le tout aussi vite. Les auteurs avaient plus d’ambition.
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Le premier film de Sylvain Fusée fait peu d'étincelles.
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Mais Philibert n’est pas drôle. Pourquoi ? 1. Problème de direction d’acteurs (…) 2. Faiblesse d’écriture : le scénario ne parvient jamais à faire émerger un personnage comique inédit, ni à le pousser dans ses extrémités comme c’était le cas dans OSS 117. (…) Dommage