Il en convient lui-même : "Ils doivent se dire encore, y en a marre de voir sa gueule à celui-là". Ca commence effectivement à faire beaucoup (et c'est loin d'être immérité).
De fait, ça commence à ressembler à un triomphe annoncé. Après le César du meilleur premier film, celui de la meilleure adaptation, Guillaume Gallienne remporte donc la statuette du meilleur acteur. Il faut dire que dans Les garçons et Guillaume à table, on frôle l'overdose. Guillaume joue la Maman terrible, un Guillaume enfant, ado et jeune adulte, énorme et faramineux, qui s'interroge sur sa sexualité, sa relation à sa manman, et il se paie même le luxe de jouer Gallienne sur scène... A mi-chemin entre Léopoldo Fregoli (le champion du transformisme) et Alec Guinness, il joue donc ce drôle de trio - deux personnages plus lui-même - aussi dingue que rarissime et donne un cachet très troublant à ce film qui risque d'être le grand gagnant de la soirée... Il rafle le César du meilleur acteur à la barbe de Michel Bouquet, Mathieu Amalric et Fabrice Luchini. Bref : Gallienne vient d'entrer dans la grande famille du cinéma
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