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La 5ème édition des Gérard du cinéma 2010 a eu lieu hier soir. Première.fr a couvert l’événement. Hier, lundi 10 mai 2010, se tenait au théâtre Michel (Paris 8ème) la 5ème cérémonie des Gérard du cinéma, organisé et diffusé par Paris Première. Dans une ambiance de fête de groupe, les animateurs Arnaud Demanche, Frédéric Royer et Stéphane Rose ont remis des « parpaings » destinés au « pire du cinéma français ». A la différence de l’année dernière, où le réalisateur David Charhon était venu chercher de bonne grâce son trophée pour son film Cyprien, aucun « lauréable » n’est venu chercher son prix.L’intervention de Michel Cymes du Journal de la Santé fut remarquée, en apportant sa caution scientifique afin de traiter la maladie du Mouglalis ou de l’Hazanavicius génital (en référence à la catégorie du « Gérard de l’acteur qui a un nom de maladie »).De nombreuses piques destinées à Vincent Lagaf’ ont émaillé la cérémonie (« Cinq ans que les Gérard existent… Cinq ans, c’est le nombre d’années de Juste Prix pour que Lagaf’ rembourse son film. »). Les cibles sont la plupart du temps assez faciles, et l’annonce de la nomination de Louis Garrel au Gérard du désespoir masculin a provoqué des soupirs de désapprobation dans le public.Sans surprise, c’est Cinéman, de Yann Moix, qui a remporté le trophée du plus mauvais film. Franck Dubosc, Gérard du désespoir masculin, n’était pas présent, mais, comme l’ont précisé les animateurs, « comme il joue en ce moment dans Camping 2 sous la direction de Fabien Onteniente avec Mathilde Seigner et Richard Anconina, il nous dit à l’année prochaine. » Voici la liste complète des lauréats :Gérard de l’acteur qui vient manger le pain des français :Sergi Lopez dans Partir Gérard du film avec des petits chiens ou des grosses chiennes :Coco avant Chanel de Anne Fontaine avec Audrey Toutou Gérard de la grosse comédie qui tache comme on en tournait du temps des Charlots avec Paul Préboist et Alice Sapritch, sauf qu’on est en 2010 :Le Baltringue avec Vincent Lagaf Gérard de Madame la Grande Actrice qui va s’encanailler dans une comédie de ploucs pour casser son image de vieille bourgeoise coincée du cul :Carole Bouquet dans Protéger et servir Gérard du film pas nul, mais pas bien. Pas nul, hein. Mais pas bien. Mais pas nul pour autant. Mais pas bien non plus. Mais pas nul. Ceci dit, pas bien. Voyez ?Gainsbourg (Vie héroïque) avec Eric Elmosnino Gérard de l’acteur qui a un nom de maladie :Anna Mouglalis Gérard du film qui parle d’une meuf qui fait moyennement envie, et du coup le film bah c’est pareil :Mademoiselle Chambon avec Sandrine Kiberlain Gérard de l'acteur que c’est pas qu'on l'aime pas, mais on en a un peu marre de voir sa gueule partout :Kad Merad Gérard du titre gay :Ne te retourne pas de Marina De Van Gérard du film vraisemblablement adapté d’un article de Marie-Claire :Une Semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires) avec Mathilde Seigner Gérard de l’acteur dont on espère qu’il aura jamais de premier rôle quand on voit comment il se débrouille avec les seconds :Manu Payet dans RTT Gérard du réalisateur qui continue à faire des films en toute impunité malgré un CV déjà passablement chargé :Luc Besson avec Arthur et la vengeance de Maltazard (après Angel-A, Le Cinquième élément…) Gérard du film que quand tu vas le voir, dans la salle, t’as l’impression d’être dans un wagon du RER D un samedi soir à Villiers-le-Bel :Banlieue 13 ultimatum de Patrick Alessandrin Gérard de l’actrice dont le mari s’est tellement couvert de ridicule que ses réseaux ne lui permettent plus le plus petit rôle, pas même un tapin dans le film de Lagaf' :Arielle Dombasle dans rien Gérard de l’actrice qui ne bénéficie définitivement pas des réseaux de son beau-frère :Valeria Bruni-Tedeschi dans Les Regrets Gérard du désespoir féminin :Virginie Efira dans Le Siffleur Gérard du désespoir masculin :Franck Dubosc dans Cinéman Gérard du plus mauvais film :Cinéman de Yann Moix