Une nouvelle polémique qui vient entacher la réputation des César.
Deux ans après la fin de la présidence d’Alain Terzian, suivi d’une démission collective du conseil d’administration après l'affaire autour de la nomination (et victoire) de Roman Polanski, accusé de plusieurs viols, l’Académie des César se retrouve dans la tourmente cette année au travers d'une nouvelle polémique.
Le collectif 50/50, qui s’intéresse aux questions de parité et de diversité dans le monde du cinéma et de l’audiovisuel, a pointé du doigt un important manque de diversité dans les nominations de la 48ème cérémonie des César annoncées ce mercredi 25 janvier.
Oscars so male, César trop mecs : l'absence de réalisatrice interpelle« Nous aurions rêvé nous distinguer des Oscars, institution qui fait elle aussi preuve d’un oubli incompréhensible quant aux réalisatrices qui ont marqué l’année passée de leurs œuvres » a déclaré le collectif sur les réseaux sociaux. « Il s’agit là d’un pas en arrière qui nous rappelle combien le collectif 50/50, aux côtés de toutes les forces convergentes, doit encore poursuivre ses missions afin d’encourager plus de parité et de diversité au sein de l’industrie audiovisuelle » a-elle également ajouté.
Véronique Cayla, présidente de l’administration des César depuis 2021, avait pourtant promis de « mettre en œuvre la parité et la diversité » lors de son arrivée à la tête de l’Académie. Deux ans plus tard, le constat s’est déjà vu renversé : la catégorie meilleur réalisation ne comporte aucune femme cette année, malgré une grande offre de films signées par des réalisatrices, tels que Revoir Paris d’Alice Winocour, Les Enfants des Autres de Rebecca Zlotowski, ou encore Saint-Omer d’Alice Diop, ce dernier pourtant choisi comme le porte-étendard de la France lors des présélections des Oscars 2023.
La cérémonie des César aura lieu le 24 février prochain.
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