Mark Ruffalo prend la première place du classement, juste devant une Renée Zellweger métamorphosée dans Judy. (Source : Le Film Français)
Dans Dark Waters, Todd Haynes revient sur un drame écologique qui a fait couler beaucoup d’encre : l’empoisonnement des eaux d’une campagne américaine par un puissant groupe chimique. Vu par 1 589 spectateurs et distribué dans 30 salles, le biopic emmené par Mark Ruffalo s’installe à la première place du classement. Un bon démarrage, mais qui fait moins bien que Carol (2016), du même réalisateur, qui avait enregistré 2 384 entrées le jour de sa sortie.
Juste derrière, un autre biopic. Judy, drame de Rupert Goold sur l’actrice légendaire Judy Garland, a fait 1 255 entrées pour 15 copies distribuées. Porté par une Renée Zellweger méconnaissable (et oscarisée), le film ne parvient pas à égaler le nombre d’entrées de la suite de Bridget Jones (2016), le précédent film de l’actrice, qui avait fait quelques 300 entrées de plus et cumul de presque 2 millions d’entrées en France.
Dark Waters : Un grand thriller écolo [Critique]1 079 amateurs de sensations fortes ont fait le déplacement pour Invisible Man. Le troisième long métrage de Leigh Whannell, distribué dans 22 salles, revisite le roman éponyme de H. G. Wells avec la très charismatique Elisabeth Moss dans le rôle de la victime. Un thriller horrifique qui s’inscrit dans l’ère post-MeToo, et qui signe (de loin) le meilleur démarrage du réalisateur. Upgrade, sorti il y a deux ans, avait rassemblé 177 personnes dans les salles obscures à Paris à 14 heures.
Rencontre avec Elisabeth Moss, Jason Blum et Leigh Whannell pour la sortie d’Invisible ManÀ la quatrième place, on retrouve Mine de rien. Le premier film de l’acteur Mathias Mlekuz, avec notamment Arnaud Ducret et Philippe Rebbot. 462 tickets ont été vendus pour la première comédie de ce classement, pour un total de 16 copies distribuées, soit 29 personnes par salle de cinéma.
Enfin, Lucky se retrouve dernier du classement. Malgré son casting décapant (Florence Foresti, Alban Ivanov, Michaël Youn, François Berléand, pour ne citer qu’eux), la comédie d’Olivier Van Hoofstadt, réalisateur du très déjanté Dikkenek (2006), n’a rassemblé que 244 curieux en salles. Un résultat qu’on peut expliquer par les 8 copies distribuées.
Dark waters, Mine de rien, Mes jours de gloire : les films au cinéma cette semainePremières séances du mercredi 26 février 2020 :
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