PHOTOS - Ron Meyer : quand le patron d'Universal balance sur les films de son studio !
Le patron d'Universal (ici avec Steven Spielberg) déteste au moins quatre de ses films :
<strong><em>"On fait un tas de films merdiques. Chacun d'eux me brise le coeur"</em>, aurait avoué le patron de Universal à <em>Movieline.</em> Il cite même des exemples très précis : <em>Wolfman, Babe 2, Cowboys et envahisseurs</em> et <em>Le monde (presque) perdu</em>.</strong> Plutôt rare d'entendre un patron de studio dire ce qu'il pense des films qu'il produit. Surtout quand certains lui ont fortement déplu ! Pourtant, Ron Meyer, à la tête de Universal depuis 16 ans, a fait savoir lors du festival du film de Savannah qu'il n'était pas fier de certaines de ses grosses productions. On fait le point en images, à partir de ses phrases assassines !?
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En fait, Ron Meyer a aussi apprécié quelques films. Dont <em>Un homme d'exception</em>, porté par <strong>Russell Crowe</strong>, qui a reçu une pluie d'Oscars :<em> "Je ne sais pas si on arrivera à refaire un film comme ça. C'est assez triste à dire. C'est super de gagner des prix et de faire des films dont on soit fier, qui rapportent de l'argent. Mais justement, notre première obligation est de rapporter de l'argent et de s'inquiéter ensuite de la fierté qu'on peut en tirer."</em>Il apprécie aussi<em> Scott Pilgrim, </em>insistant sur le fait que <em>"c'est un bon film, mais que personne ne l'a vu." </em>
L'homme révèle aussi pourquoi Universal a laissé tomber La tour sombre et Les montagnes hallucinées
Au cours du festival, Ron Meyer est revenu sur deux abandons de projets de sagas cinématographiques que Universal a laissé tomber : La tour sombre, de <strong>Ron Howard</strong>, et Les montagnes hallucinées, de <strong>Guillermo Del Toro</strong>. Deux projets ambitieux, portés par des équipes solides et destinés à se voir offrir des suites, mais qui ont paru trop gros au studio : "<em>En étudiant le profil économique de ces films, ça n'avait pas de sens pour nous. On savait combien d'argent on allait y mettre, mais pas combien on en gagnerait. On ne se sentait pas assez en sécurité sur ces projets, c'est pour cette raison qu'on a laissé tomber."</em><em>"Ce sont tous deux de bons projets, mais ils coûtaient trop cher par rapport à la limite que l'on s'était fixée. Si j'avais eu la conviction que le rendement serait bon et que toute l'équipe accepterait des coupures de salaire pour le faire, j'aurais signé, je n'avais pas peur du prix à payer, j'avais peur de celui qu'on y gagnerait. Je ne veux pas investir 200 millions de dollars dans un projet si je ne suis pas certain que ça vaut le coup".</em>
"On fait un tas de films merdiques. Chacun d'eux me brise le coeur", aurait avoué le patron de Universal à Movieline. Il cite même des exemples très précis : Wolfman, Babe, Cowboys et envahisseurs et Le monde (presque) perdu.Plutôt rare d'entendre un patron de studio dire ce qu'il pense des films qu'il produit. Surtout quand certains lui ont fortement déplu ! Pourtant, Ron Meyer, à la tête de Universal, a fait savoir lors du festival du film de Savannah qu'il n'était pas fier de certaines de ses grosses productions. On fait le point en images, à partir de ses phrases assassines !
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