Pourquoi tout le monde adore Sandrine Kiberlain
On l'adore
Elle l'adore sort aujourd'hui en salles et offre un rôle en or à Sandrine Kiberlain. Esthéticienne légèrement mythomane, Muriel est une fan du chanteur Vincent Lacroix (Laurent Lafitte). Quand ce dernier va sonner à sa porte une nuit, il va l'entraîner dans une sombre affaire... Un rôle qui synthétise un peu tout ce qu'on adore dans Kiberlain, deux fois vainqueur d'un César, présence permanente et transversale du cinéma français depuis les 90's. Mais pourquoi et comment Sandrine est-elle devenue aussi indispensable ? Réponses ici.
Parce qu'elle est sexy
Jusqu'à présent, seuls Eric Rochant dans Les Patriotes et Marc Fitoussi dans Pauline Détective ont véritablement su mettre en scène le côté sexy de Sandrine Kiberlain. C'est aussi l'une des raisons du charme et de la popularité de l'actrice : le fait qu'elle soit <em>discrètement</em> sexy, en accord avec son jeu.
Parce qu'elle joue dans des bons films
Actrice fidèle (Benoît Jacquot, Laetitia Masson), elle a aussi tourné pour Jacques Audiard (Un héros très discret) et dans le dernier film d'Alain Resnais Aimer, boire et chanter. Mais son triomphe date de l'an dernier avec sa perf en juge, son <em>"grand rôle comique, véritable mécanique de précision"</em> (dixit <em>Première</em>) dans 9 mois ferme d'Albert Dupontel. Succès critique et public : 2 millions d'entrées. Nommée sept fois en tout aux César, Sandrine reçoit le trophée de la Meilleure actrice en février dernier, 17 ans après celui du Meilleur second rôle féminin en 1997 grâce à En avoir (ou pas). Bref, du point de vue de la carrière, l'actrice est presque inattaquable.
Parce qu'elle est discrète
Depuis 1986 et son premier rôle (une figuration à 18 ans dans Cours privé de Pierre Granier-Deferre), Sandrine Kiberlain a construit sa filmo très patiemment, jouant la fidélité et la course de fond, sans jamais brûler les étapes. Et on sait comment le public français a du mal avec les flambeurs et les grandes gueules. Résultat, 28 ans plus tard, Sandrine est toujours là et personne n'est lassé.
Parce qu'elle est "faussement terne"
Corollaire de son côté girl next door du ciné français, on pourrait survoler la présence de Sandrine au générique d'un film. On pique la formule à la critique de Elle l'adore parue dans <em>Le Monde</em>, qui présente sa Muriel de fiction comme étant <em>"</em><em>l?un de ces rôles faussement ternes dans lesquels elle excelle"</em>. Pas mieux. A chaque fois qu'on la croit interchangeable ou remplaçable, elle marque le job de son empreinte. En octobre 2012, elle nous apprenait que Claude Sautet écrivait un rôle pour elle avant sa mort en 2000...
Elle l'adore sort aujourd'hui en salles et offre un rôle en or à Sandrine Kiberlain. Esthéticienne légèrement mythomane, Muriel est une fan du chanteur Vincent Lacroix (Laurent Lafitte). Quand ce dernier va sonner à sa porte une nuit, il va l'entraîner dans une sombre affaire... Un rôle qui synthétise un peu tout ce qu'on adore dans Kiberlain, deux fois vainqueur d'un César, présence permanente et transversale du cinéma français depuis les 90's.Mais pourquoi et comment Sandrine est-elle devenue aussi indispensable ? Réponses ici.
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