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Six raisons d'être amoureux de Gemma Arterton

Six raisons d'être amoureux de Gemma Arterton

Gemmatomique

On n'a pas attendu la sortie de The Voices de <strong>Marjane Satrapi</strong> (avec <strong>Ryan Reynolds</strong> en psychopathe qui parle à son chat et à son chien) pour tomber raide dingue de <strong>Gemma Arterton</strong>. La preuve par six.

Elle sauvait (presque) Prince of Persia)

Après avoir eu royalement deux pauvres scènes dans Quantum of Solace et<em> Alice Creed</em>, Gemma se paye deux rôles dans des blockbusters : Prince of Persia - Les Sables du temps et Le Choc des titans. On va préférer <em>Prince of Persia</em>, certes adaptation mollassonne et presque divertissante d'un jeu vidéo à la sauce Disney parfum <em>Pirates des Caraïbes</em> où <strong>Jake Gyllenhaal</strong> joue un guerrier persan. Et où surtout Gemma joue Tamina, une princesse un peu potiche sur le papier mais qui n'hésite pas à renvoyer Jake dans les cordes. Et c'est ce qu'on aime.

Elle sauvait (presque) Hansel & Gretel

Hansel & Gretel : Witch Hunters est le genre de série Z dont le titre dit tout et qui aurait pu sortir chez Asylum (qui a d'ailleurs mockbusterisé le film sous le titre <em>Hansel & Gretel</em>, normal). Les héros du conte de fées, devenus adultes, exterminent des monstres avec des gros flingues. Personne n'est dupe de jouer dans un bis : surtout pas Gemma, qui botte des culs de sorcière avec un enthousiasme cool et une grosse arbalète.

Elle était la meilleure vampire de cinéma depuis des siècles

C'est en suceuse de sang que Gemma a trouvé son meilleur rôle jusqu'à présent. Dans le superbe et trop méconnu Byzantium de <strong>Neil Jordan</strong> (sorti en DTV chez nous), elle joue une vampire que hante les lumières faiblardes des manèges des stations balnéaires anglaises déshéritées <em>"qu'on a oublié de bombarder"</em>, comme chantait <strong>Morrissey</strong>. Une vampire strip-teaseuse/prostituée, à la fois forte, déterminée et maladive, qui vend son corps pour survivre, elle et sa fille adoptive (<strong>Saoirse Ronan</strong>). Une scène de décapitation à la corde de piano digne d'un giallo nous a également beaucoup plu.

Elle porte le survèt et la culotte

Soyez honnêtes : qui a vu La Disparition d'Alice Creed ? Personne ? Si, là, toi, au fond ? Et bien tu as eu raison. Petit film noir british et poisseux à twists, où deux paumés (dont l'indispensable <strong>Eddie Marsan</strong>) kidnappent la fille d'une riche famille. Dans le rôle de la victime, Gemma, en survèt et mal peignée, prend peu à peu l'ascendant sur les hommes -et sur le film. Et construit sa propre image d'héroïne.

Elle a été la muse de Stephen Frears

2010 : la même année que <em>Le Choc des titans</em> et <em>Prince of Persia</em>, mais aussi l'année de Tamara Drewe pour Gemma. Adaptation par <strong>Stephen Frears</strong> d'une BD de Posy Simmons (Gemma jouera quatre ans plus tard dans la version ciné de <em>Gemma Bovery</em> du même auteur) dans laquelle Gemma, belle à tomber par terre, sûre d'elle et de son charme, bluffant Frears lui-même (<em>"non mais tu l'as vue ? Tu as vu comment elle s'assoit ?"</em> nous racontait le cinéaste à Cannes), trouvait enfin son corps de cinéma, singulier et frappant.

On n'a pas attendu la sortie de The Voices de Marjane Satrapi (avec Ryan Reynolds en psychopathe qui parle à son chat et à son chien) pour tomber raide dingue de Gemma Arterton. La preuve par six.