"C'était plus d'argent que je n'en avais jamais reçu. Une somme à 7 chiffres", assure l'acteur de Pirates des Caraïbes.
Tom Holland et Tom Hollander sont deux comédiens britanniques, qui ont tous les deux travaillé pour Disney à une période donnée. Le premier est bien évidemment le Spider-Man de Marvel depuis Captain America : Civil War, sorti au cinéma en 2016, et le second a joué Cutler Beckett dans Pirates des Caraïbes 2 et 3.
Malgré leurs noms proches, ils n'ont cependant pas le même âge (27 ans pour Tom Holland, 56 pour Tom Hollander), ni la même carrière, mais ils sont régulièrement confondus, reconnaît le comédien de la série The White Lotus. Invité au Late Show de Seth Meyers, il raconte ainsi une folle anecdote : un jour, des membres de son agence se sont trompés en voulant envoyer les bonus sur recettes d'Avengers 3 ou 4 au premier. Avec un blockbuster milliardaire au box-office, c'était le jackpot : Tom Hollander a ainsi vu défiler sous ses yeux une somme très importante, bien plus que les cachets qu'il touche lui-même en tant que comédien.
"Effectivement, on nous confond souvent, reconnaît Tom Hollander sur le plateau. Evidemment, seulement dans des contextes non visuels, car nous ne nous ressemblons pas physiquement. Mais si j'ai une entreprise au téléphone que qu'ils me demandent mon nom, souvent ça se termine en : 'Tom Holland ?' 'Non, Tom Hollander'. Ou alors on me présente à quelqu'un qui passe de la surexcitation à la déception, on me me dit : 'Oh, mes enfants vont être si heureux de vous rencontrer !' et moi, je pense intérieurement : 'Ah oui ? Vraiment ?' (rires) Le moment de la rencontre arrive et les enfants cherchent Tom Holland partout. 'Où est-il ? Où est-il ?', et quand ils me voient : 'Non, non ! Ce n'est pas lui !'"
Face à la popularité importante de son quasi-homonyme, Tom Hollander révèle alors que "même au sein de mon agence, l'équipe de la comptabilité s'est trompée. On avait brièvement eu les mêmes représentants, et c'est un souvenir terrible pour moi. J'étais à Londres, j'étais allé voir un ami qui jouait au théâtre pour 300 livres par semaine. Il faisait du bon boulot, il jouait du Tchekhov. Je l'observais dans le public, et à ce moment-là, je venais de faire une série pour la BBC pour environ 30 000 livres. Un salaire qui allait me permettre de tenir jusqu'à l'année suivante. Je me souviens m'être dit : 'C'est génial, j'ai de l'argent de côté, mon copain Peter joue cette super pièce, j'ai hâte d'aller le voir dans sa loge pour lui dire à quel point il est bon. Arrive l'entracte, et là je vois que j'ai reçu un mail de l'agence disant : 'Service des paiements : votre premier bonus sur le box-office d'Avengers.' Je me suis dit : 'Heu... Je ne crois pas avoir joué dans un Avengers ?' (rires)"
"La somme était incroyablement élevée, ajoute-t-il, avouant avoir ouvert le mail même s'il se doutait qu'il ne lui était pas destiné. Il ne s'agissait pas de son salaire, c'était 'juste' son premier bonus sur recettes. Pas sur tout le box-office, en plus, seulement sur le premier échelon. Et c'était plus d'argent que je n'en avais jamais reçu. Une somme à 7 chiffres. Alors qu'il avait quoi ? 20 ans ? Je me suis senti mal, cette sensation d'être riche pendant un très court instant, avant que ça ne disparaisse très rapidement. Ce fut terrible. Mais bon, c'est ça le showbiz : on est au plus haut et l'instant d'après au plus bas. On est un héros et paf ! On est à zéro."
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