Roman Polanski est accusé d'avoir violé une mineure âgée de 13 ans en 1977, aux États-Unis. Poursuivi par la justice américaine, il a fui le pays en 1978 afin d'éviter son procès et n'y pas remis les pieds depuis. Depuis, la justice américaine demande sans relâche à ce que le cinéaste soit extradé pour être jugé aux USA.Aujourd'hui, trente-sept ans après les faits, le tribunal de Los Angeles a refusé de mettre un terme aux poursuites comme le souhaitaient les avocats du réalisateur. Roman Polanski "doit se rendre" a précisé le procureur.Dans un compte-rendu de neuf pages, le juge James Brandlin explique aujourd’hui que la demande de Polanski de renvoyer l'affaire et d'abandonner les poursuites ne peut pas être validée ajoutant que Roman Polanski devait, s'il veut régler le dossier, revenir aux Etats-Unis, où un mandat d'arrestation à son encontre est toujours en vigueur. Toujours considéré comme fugitif, Roman Polanski devra répondre de ses actes devant un tribunal et être jugé pour ses actions conclut le juge.En 1977, Roman Polanski avait plaidé coupable pour le viol de Samantha Geimer lors d'une séance photo à Los Angeles, avant de passer 42 jours en prison. Craignant un emprisonnement plus sévère, à sa sortie, le cinéaste avait fui les Etats-Unis et trouver asile en Europe.Depuis, plusieurs tentatives d'extradition ont échoué. En 2009, Polanski avat été arrêté à Zurich en vertu du mandat d'arrêt lancé contre lui 31 ans auparavant et placé en résidence surveillée. Libéré en 2010 - les autorités suisses ayant décidé de ne pas l'extrader vers les Etats-Unis - Roman Polanski a été arrêté de nouveau en octobre dernier par la police polonaise sans être finalement ni incarcéré ni extradé comme l'exigeait le ministère de la Justice des États-Unis au gouvernement polonais.Bart Dalton, un des avocats de Roman Polanski, n'a pas souhaité commenter la décision du tribunal de Los Angeles.MC
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