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Adaptation du film de 2011 de Joe Wright, la série d'Amazon Prime Vidéo a quelques arguments frappants à faire valoir.

Au soir du Super Bowl LIII, la plateforme Amazon Prime Vidéo sortait un cadeau surprise de sa hotte : le premier épisode de sa nouvelle série d'action à gros budget : Hanna. Le reste de la saison 1 a été mis en ligne hier sur le réseau de streaming. Et déjà, Hanna fait l'événement à Séries Mania. Les deux premières heures du drama créé par David Farr seront présentées ce soir, en clôture du festival. 

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la jeune ado badass envoie du bois. Comme dans le film de 2011, signé Joe Wright, duquel a été inspiré la série, Hanna est une gamine de 16 ans, qui vit recluse dans une forêt d'Europe Centrale, avec son père, depuis qu'elle est bébé. Il faut dire que son parternel, Erik Heller, est un ancien agent de terrain de la CIA, qui a déserté pour les beaux yeux d'une Roumaine, avec qui il a eu cet enfant. Traqué, il sait qu'il ne pourra jamais se cacher de l'Agence et que lui et sa fille ne pourront jamais vivre en paix. Alors il décide d'élever Hanna au beau milieu des bois. Pendant de longues années, il va l'entraîner et lui apprendre toutes les techniques de combat et de survie possibles. Mais Hanna grandit et veut voir le monde. Elle ne supporte plus de vivre cachée, loin de la société, alors elle va prendre des risques, qui vont chambouler leur vie de fugitifs...


Véritable série d'action pure et dure, Hanna brille d'abord et avant tout par le prisme de sa jeune actrice : Esme Creed-Miles. La fille de Samantha Morton (l'actrice de Minority Report, qui terrorise actuellement The Walking Dead) décroche ici son premier vrai rôle et habite de manière assez incroyable cette "warrior" sauvegeonne. Tantôt glaçante, tantôt attachante, elle est la raison majeure qui donne envie de s'intéresser à cette histoire somme toute assez convenue.

Autour d'elle, Joel Kinnaman (Altered Carbon) fait un très bon papa poule sanguinaire et Mireille Enos (The Killing) montre qu'elle peut aussi exceller dans la peau de la méchante.

Les séquences de baston ou de course-poursuite sont magistralement chorégraphiées et petit à petit, on se laisse prendre avec jubilation à ce jeu d'espion au ton froid et mélancolique parfaitement assumé.

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