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TF1 dégaine ce soir en deuxième partie de soirée sa nouvelle série criminelle, Stalker, qui réalise de bonnes audiences aux Etats-Unis. Dans la veine d'un Esprits Criminels, on y suit deux enquêteurs, Beth Davis et Jack Larsen (Maggie Q et Dylan McDermott), chargés de résoudre les crimes de harcèlement et tous leurs dérivés.Même si elle connaît un certain succès outre-Atlantique depuis son lancement en octobre dernier, on ne peut pas dire que Stalker ait emballé la presse et les critiques ! Loin de là même, puisque la série en a pris plein la tronche aux USA et en France (17/100 sur Metacritic), accusée essentiellement d'être gratuitement trash, cradingue et même carrément nocive. Petite revue de presse franco-américaine :20 minutes : "Stalker essaye de capturer le zeitgeist des années Facebook. Kevin Williamson le fait avec un premier degré puant, tendance torture-porn (des gros frustrés attaquent des jolies jeunes filles)."Télérama : "Non seulement Stalker rend "fun" le harcèlement -- c'est tellement cinégénique, les psychopathes -- mais elle se roule avec plus de ridicule encore qu'Esprits Criminels dans les dialogues pseudo-psychologiques et les analyses cousues de fils blancs (...) Un épisode aura suffi à nous faire déguerpir."Télé Loisirs : "Stalker ne vous fera pas tressaillir dans votre canapé. La série rate le coche en alignant les clichés d'un genre déjà maintes fois exploité. A la limite, on a plus affaire ici à des études de cas, façon Esprits Criminels, sans toutefois aller aussi loin dans l'approche psychologique des prédateurs. Bref, si vous aimez le Kevin Williamson de The Following et ses intrigues "over the top", restez avec The Following..."TV Guide : "La télé a rarement été aussi laide et cynique qu'avec Stalker, tentative grossière et calculée de satisfaire les fans d'Esprits Criminels une heure de plus, avec des actes dégoûtants et disproportionnés perpétrés à l'encontre de femmes malheureuses".The Huffington Post : "Ce programme de pacotille n'est rien de plus que de l'exploitation du trash misogyne."The Hollywood Reporter : "Stalker essaye juste de manipuler par le choc sans aucune valeur dramatique. L'écriture des personnages est faible et vous ne rentrerez jamais dedans".Los Angeles Times : "La violence, le glauque et la dépravation semblent être le but de cette série, qui n'offre absolument rien d'autre pour équilibrer... C'est impardonnable !"Finalement, seul Télé 7 Jours a visiblement aimé : "Ces premiers épisodes, soutenus par des personnages au comportement intriguant et des affaires qui montrent bien toute la difficulté des victimes à prouver les persécutions dont elles font l'objet, laissent augurer une suite palpitante."