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PHOTOS - Cauchemar en cuisine : avec Philippe Etchebest, ça chauffe en cuisine !

Cauchemar en cuisine

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Interview de Philippe Etchebest

<strong>Nouveau sur M6, un grand chef étoilé, </strong><strong>Philippe Etchebest</strong><strong>, a une semaine pour sauver un restaurant à la dérive. Coups de gueule et coups de torchon à prévoir. Première ce soir à Toulon.</strong>pagebreakDéjà bien lotie en matière d?émissions culinaires, M6 étoffe sa carte avec <em>Cauchemar en cuisine</em>, une adaptation de <em>Ramsay?s Kitchen Nightmares</em>, programme culte anglais. Il met en scène Gordon Ramsay, célèbre chef écossais, 18 restaurants dans le monde dont un trois étoiles à Londres. Emission visible le dimanche à 18.30 sur W9. Sa mission : venir en aide à des restaurateurs au bord de la faillite. Il a une semaine pour rétablir la situation, le plus souvent de manière musclée. Premier challenge de la production française : trouver LE chef. Heureux élu parmi une vingtaine, Philippe Etchebest, sportif au franc-parler, meilleur ouvrier de France, deux étoiles au Michelin. Deuxième étape : trouver les restaurateurs en difficulté. Cela ne manque pas ! Chaque jour en France, six restaurants mettent la clé sous la porte. Pierre-Marie et Sylvia, propriétaires de The House sur la rade de Toulon, essuient les plâtres.pagebreak <strong>Comme Gordon Ramsay, vous appartenez à la petite famille des chefs étoilés. Vous êtes copains ?</strong> Pas du tout ! Je ne l?ai jamais rencontré. Je ne connaissais même pas son émission. En bon élève, j?ai regardé. J?ai découvert un mec qui hurle, qui insulte. Ce n?est pas moi du tout. Nos points communs se limitent au sport : lui le foot, moi le rugby et la boxe. En apparence, je fais peut-être plus méchant que lui, mais je suis plutôt une bonne pâte. Je ne cherche pas à être un chef médiatique. Je n?ai pas attendu M6 pour exister. Lors de ma première rencontre avec les producteurs, j?ai d?ailleurs décliné l?offre. La télé-réalité, c?est pas mon trip !pagebreak <strong>Qu?est-ce qui vous a convaincu?</strong> Ils m?ont passé de la pommade comme il faut. Et ma femme m?a un peu poussé? Je prends cette émission comme une aventure humaine. Aider les gens, ça me plait. Mais, j?ai prévenu : je ne jouerai pas un rôle. Mon truc, c?est la sincérité.pagebreak <strong>Comment s?est déroulé le tournage ? Etait-ce difficile avec les restaurateurs auxquels vous êtes venu en aide ?</strong> Le premier face-à-face est assez violent. Quand on vous dit droit dans les yeux que vous faites mal votre travail, que votre bouffe est dégueulasse, c?est déstabilisant ! Cette phase de destruction ? pour mieux reconstruire après ? m?est pénible. Je ne suis pas là pour être gentil, je dois garder mon libre-arbitre. Caméra ou pas, je vais au bout des choses. On repart de zéro. Même si le but n?est pas de leur faire décrocher des étoiles au Michelin.pagebreak <strong>Quatre mois après le tournage, comment va le restaurant de Sylvia et Pierre-Marie ?</strong> Très bien. La veille de notre arrivée, ils avaient fait 4,5 euros de recette ! Aujourd?hui, ils assurent jusqu?à trois services s?il y a un match de rugby au stade à côté. Leur resto a retrouvé une identité, leur soupe de poisson est devenue culte et ils devraient pouvoir se salarier l?été prochain. Nous sommes restés en contact. Ils me rappellent pour avoir des recettes !pagebreak <strong>Interview Emmanuelle Touraine pour <em>Télé 7 Jours</em></strong>

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Nouveau sur M6, un grand chef étoilé, Philippe Etchebest, a une semaine pour sauver un restaurant à la dérive. Coups de gueule et coups de torchon à prévoir. Première ce soir à Toulon.Déjà bien lotie en matière d’émissions culinaires, M6 étoffe sa carte avec Cauchemar en cuisine, une adaptation de Ramsay’s Kitchen Nightmares, programme culte anglais. Il met en scène Gordon Ramsay, célèbre chef écossais, 18 restaurants dans le monde dont un trois étoiles à Londres. Emission visible le dimanche à 18.30 sur W9. Sa mission : venir en aide à des restaurateurs au bord de la faillite. Il a une semaine pour rétablir la situation, le plus souvent de manière musclée. Premier challenge de la production française : trouver LE chef. Heureux élu parmi une vingtaine, Philippe Etchebest, sportif au franc-parler, meilleur ouvrier de France, deux étoiles au Michelin. Deuxième étape : trouver les restaurateurs en difficulté. Cela ne manque pas ! Chaque jour en France, six restaurants mettent la clé sous la porte. Pierre-Marie et Sylvia, propriétaires de The House sur la rade de Toulon, essuient les plâtres. Comme Gordon Ramsay, vous appartenez à la petite famille des chefs étoilés. Vous êtes copains ? Pas du tout ! Je ne l’ai jamais rencontré. Je ne connaissais même pas son émission. En bon élève, j’ai regardé. J’ai découvert un mec qui hurle, qui insulte. Ce n’est pas moi du tout. Nos points communs se limitent au sport : lui le foot, moi le rugby et la boxe. En apparence, je fais peut-être plus méchant que lui, mais je suis plutôt une bonne pâte. Je ne cherche pas à être un chef médiatique. Je n’ai pas attendu M6 pour exister. Lors de ma première rencontre avec les producteurs, j’ai d’ailleurs décliné l’offre. La télé-réalité, c’est pas mon trip ! Qu’est-ce qui vous a convaincu? Ils m’ont passé de la pommade comme il faut. Et ma femme m’a un peu poussé… Je prends cette émission comme une aventure humaine. Aider les gens, ça me plait. Mais, j’ai prévenu : je ne jouerai pas un rôle. Mon truc, c’est la sincérité. Comment s’est déroulé le tournage ? Etait-ce difficile avec les restaurateurs auxquels vous êtes venu en aide ? Le premier face-à-face est assez violent. Quand on vous dit droit dans les yeux que vous faites mal votre travail, que votre bouffe est dégueulasse, c’est déstabilisant ! Cette phase de destruction – pour mieux reconstruire après – m’est pénible. Je ne suis pas là pour être gentil, je dois garder mon libre-arbitre. Caméra ou pas, je vais au bout des choses. On repart de zéro. Même si le but n’est pas de leur faire décrocher des étoiles au Michelin.Quatre mois après le tournage, comment va le restaurant de Sylvia et Pierre-Marie ? Très bien. La veille de notre arrivée, ils avaient fait 4,5 euros de recette ! Aujourd’hui, ils assurent jusqu’à trois services s’il y a un match de rugby au stade à côté. Leur resto a retrouvé une identité, leur soupe de poisson est devenue culte et ils devraient pouvoir se salarier l’été prochain. Nous sommes restés en contact. Ils me rappellent pour avoir des recettes !Interview Emmanuelle Touraine pour Télé 7 Jours