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Adaptation d'un roman très noir de Daniel Pennac. Pourquoi en avoir fait un film aussi léger ? (...) L’époque à laquelle se déroule le film est indéterminée, à la fois actuelle et très datée, ce qui est un peu gênant...
Toutes les critiques de Au bonheur des ogres
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le résultat (...) témoigne d'un incontestable savoir-faire et donne l'occasion aux acteurs (...) de s'amuser avec des personnages qui s'y prêtent.
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Transposer le roman explosif de Pennac semble une gageure. Ceux qui l'auront lu, seront comme souvent, un peu déçu. Mais l'énergie des acteurs et la fantaisie des images est là.
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Adaptation du livre éponyme de Daniel Pennac, Au Bonheur des Ogres est une curieuse comédie à l'univers décalé et riche en couleur dans laquelle Raphaël Personnaz, de tous les plans, fait preuve d'une aisance comique redoutable. Une bonne surprise !
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Gentiment foutraque et éminemment sympathique, cette adaptation du classique de Daniel Pennac déborde dénergie et de bonne humeur.
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La réalisation ne néglige aucun effet pour exprimer l’humour et la poésie des pages de Pennac, mais aussi la noirceur de ce polar aux allures de conte moderne. Les dialogues, empruntés aux personnages de papier, sont servis par une distribution impeccable, emmenée par Raphaël Personnaz, décoiffé et décoiffant, Bérénice Bejo tout en détermination enjouée et Emir Kusturica en vieux gardien du magasin, détenteur de trop lourds secrets.
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Au bonheur des Ogres contient tous les éléments du succès populaire qui peut satisfaire les foules, reste à savoir si le public si capricieux par ces temps, surtout en l’absence d’un casting aux noms réellement porteurs, s’arrêtera dans cette échoppe faussement artisanale où tout relève au contraire du grand art commercial.
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C’est gentillet mais sans aspérités ni folies quand le livre de Pennac insufflait à chaque page une poésie novatrice à la beauté dévastatrice.
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Des choix discutables mais un portrait réjouissant et attachant d'une famille bordélique.
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Bary joue la carte de la comédie en noir et rose, et s'amuse de ses trouvailles de mise en scène (un parallèle avec le style pennaccien) jusqu'à parfois distordre un récit qui n'en demandait pas tant. Si Emir Kusturica en Stojil est une fausse-bonne idée de casting, Raphaël Personnaz, lui, campe un Benjamin Malaussène plein de verve et d'autodérision.
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Ce polar fantastique sur fond de kidnapping d’enfants oscille entre le poétique et le glauque. Au-delà de la forme joliment artificielle, on aurait surtout aimé être plus en phase avec cette famille Malaussène, qui nous laisse à distance. Si Bérénice Bejo et Raphaël Personnaz forment un joli couple, le charme foutraque et prometteur du début s’évapore un peu trop vite.
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On attendait l’adaptation du roman de Daniel Pennac. Ses fans auront du mal à retrouver le grain de folie qui faisait le charme du livre. L’écriture de Pennac est tellement vivante que ses lecteurs se sont
déjà fait leur film. Les autres trouveront ce long-métrage familial divertissant. -
Un roman sombre de Pennac, Bary privilégie le côté joyeux. Lorgnant sur l'univers de Jeunet, il mêle les genres (comédie, romance...) dans un conte un peu trop enfantin.
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Film d’ambiance, Au bonheur des ogres ne se veut pas la comédie de l’année (tout comme Pennac ne lorgnait pas le Goncourt), mais le spectacle visuel est à la hauteur des descriptions échevelées de l’auteur. Si cette adaptation ne se défait jamais d’une certaine révérence vis à vis de ses origines littéraires (pas de grosses libertés prises pour se démarquer du roman), elle ne dénature pas la prose initiale, ce qui demeure un parti-pris somme toute respectable.
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Nicolas Bary (...) adapte le roman de Daniel Pennac, recrute un casting trois étoiles mais noie la fantaisie zinzin du texte sous un attendrissement confortable et des effets publicitaires clinquants.
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Adaptation enlevée et chaleureuse du célèbre roman de Daniel Pennac. Raphaël Personnaz compose un héros délicieusement lunaire et attachant.
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Si l'humour et l'énergie sont au rendez-vous, l'esthétique flashy et stylisée de Nicolas Bary laisse peu de place à des personnages bien fades.
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Rien à sauver de cette fantaisie bêtifiante par un cinéaste décoratif.
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Las! Nicolas Bary a fait de son film un exercice de style survolté. Cet indigeste millefeuille visuel noie l’intrigue, la transforme en comédie foutraque, se débrouille pour ratatiner le polar en route et provoque l’ennui.