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Dans un train à haute vitesse se répand un virus zombie.
Avec Zombie, George Romero faisait d’un centre commercial américain le miroir de la société de consommation. 38 ans après, pour brocarder la course au profit individualiste du capitalisme moderne, Yeon Sang-Ho embarque les zombies dans un TGV sud-coréen. L’humanité est résumée aux passagers du train, façon Snowpiercer, avec ses différentes classes sociales qui pour survivre, s’affrontent, et s’entraident parfois. La menace est intérieure : chacun couve en lui un zombie potentiel, il suffit de se faire mordre par l’une de ces créatures aussi véloces que désarticulées. Elles évoluent en nuées chaotiques, se marchent dessus comme une foule le jour d’ouverture des soldes, l’œil vitreux. Malgré un budget CGI limité, le film dégage une puissance folle. Hyper-inventif dans la gestion de l’espace, le conte politique parvient même à émouvoir avec le parcours d’un père découvrant qu’il passe à côté de sa fille par aveuglement cupide. Une pépite. EV
Toutes les critiques de Dernier train pour Busan
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Yeon Sang-ho enchaîne trouvailles plastiques et ingénieuses idées de mise en scène.
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Une nouvelle pépite du septième art coréen signée Yeong Sang-ho.
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Ici comme chez Romero, le réjouissant jeu de massacre se fait conte politique. Pas seulement parce que l'épidémie est un effet secondaire de la spéculation autour d'une industrie biochimique manifestement peu fiable. Mais aussi parce que le film démontre, à sa manière ludique et ultra violente, que la seule chance de survie passe par l'entraide.