Toutes les critiques de Histoire de ma mort

Les critiques de Première

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Après s’être confronté à Don Quichotte dans Honor de Cavallería et aux Rois mages dans Le Chant des oiseaux, Albert Serra s’intéresse au libertin Casanova. Fidèle à son style contemplatif, le cinéaste espagnol atteint pourtant une noirceur inédite, digne des peintures du Caravage, en immergeant lentement son héros dans une ambiance vampirique où il va croiser la route de Dracula. Présenté par son réalisateur comme un passage de la lumière du XVIIIe siècle à la violence du XIXe, Histoire de ma mort exerce un tétanisant pouvoir de fascination.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    Une œuvre conceptuelle où le récit en soi serait enrichi par l'invention d'une durée inédite.

  2. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Dans cette errance de deux heures trente, libre à chacun de voir ce qu'il veut : un pensum verbeux et poseur comme un poème contemplatif et ardent gorgée de visions puissantes, au temps suspendu et à l'ésotérisme assumé. Ce qui est sûr, c'est que l'on adhère, ou pas, à "Histoire de ma mort" dès sa première scène. Cette radicalité et cette audace ont été récompensées d'un Léopard d'or au dernier Festival de Locarno. Faîtes le test.

  3. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Le Catalan Albert Serra, cinéaste radical, s'attaque à Casanova au seuil de sa mort. Inspirée, splendide, la première partie est stupéfiante (le vieux libertin brûle ses derniers feux dans un château aux ambiances galantes...). La seconde, qui voit Casanova rencontrer Dracula dans les Carpates, est hélas moins convaincante.

  4. Les Cahiers du cinéma
    par Jean-Philippe Tessé

    Ces deux heures et demie d’ennui mortel (insistons : mortel) feront le désespoir de ceux qui aimaient les films de Serra et qui ont envie de mourir à la vue de cette grossière caricature de cinéma radical chic, aussi prétentieuse qu’insignifiante.

  5. Critikat.com
    par Estelle Bayon

    Serra ne se cache même plus de faire des films de festival. Pourquoi ? Parce que là est le « beau public ». Sinon, ce n’est qu’« un film dépressif projeté à un public dépressif, le tout dans une salle poussiéreuse ». Alors, vous reprendrez bien un peu de Prozac avant d’oser affronter le dernier film de Dieu ?