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(...) Bruno Chiche signe un mélodrame familial des plus conventionnels. Su Chabrol light, sans l'ironie et la méchanceté de maître qui, la-haut, doit se gausser des maladresses de l'élève Chiche : vilains passez vilains, gentils trop gentils, meubles trop bien cirés... Sous le vernis, encore du vernis. Au chapitre des consolations, le charme de la délicieuse Alexandra Maria Lara, le venin de l'immense François Fabian et le regard éternellement espiègle de Gérard Depardieu.
Toutes les critiques de Je n'ai rien oublié
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film pétri de tendresse (...) Chiche présente la maladie de manière presque poétique (...) Gérard Depardieu n'est jamais plus juste que dans la douceur.
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Je n’ai rien oublié tient du drame bourgeois, légèrement pervers, mais dans une atmosphère convenue. Dommage, car le réalisateur aurait pu s’affranchir des codes vieillots du genre. Il a néanmoins réussi à réunir des acteurs magnifiques qui fonctionnent
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C'est un film plus fin et plus retors qu'il n'y paraît. (...) Un film d'ambiance, plutôt bien fait, où chaque personnage joue sa partition.
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Ce troisième long-métrage de Bruno Chiche s'inscrit dans le genre thriller familial: décors austère, scènes nocturnes, un personnage énigmatique et hautain, le suspense est bien là, presque Chabrolien
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Adaptant le roman « Small World », de Martin Suter, Bruno Chiche réalise un film original et profond sur un sujet pourtant très exploré, utilisant l’Alzheimer non comme la cause d’une inexorable plongée dans la vieillesse, mais comme l’agent d’un non moins inexorable retour vers l’enfance. Depardieu, inspiré, poétique, confère à son rôle une espèce de fragilité puissante, brillamment secondé par un casting féminin plein de nuances, et par Niels Arestrup, admirable faux frère.
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Bruno Chiche peine avec son "Je n'ai rien oublié" à nous faire entrer dans l’album de famille de cette histoire. Alors il nous donne un peu de suspense frappé d’insuline. Ensuite, une fois ce film avalé cul sec, on attend.
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Gérard Depardieu interprète son personnage d'amnésique comme un Monsieur Plume, un enfant émerveillé : ce choix, poétique, qui figure au premier degré les bouffées gamines du vieux fou, est discutable. (…) Plus critiquables encore sont la faiblesse de la mise en scène et la lourdeur du scénario qui surligne les non-dits de l'intrigue.
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A son air de déjà-vu s’ajoute la fragilité de l’intrigue. (...) Restent de jolis moments et, bien sûr, cette distribution alléchante.
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Le spectacle offert par Depardieu, intrus à la fois du récit et du film, est bien plus intéressant, dans son hétérogénéité, que cette histoire de famille invraisemblable baignant dans les clichés.
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Gérard Depardieu est poignant dans le rôle-titre.
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Dominé par la prestation dantesque de Depardieu, ce polar familial bénéficie d’un excellent scénario qui parvient presque à faire oublier la faiblesse de la mise en scène.
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On est tantôt dans un micmac à la Chabrol, avec lourds secrets et jalousies, tantôt dans une sorte de fable. Un puzzle vaguement poétique