Titre original Maggie
Date de sortie 27 mai 2015
Réalisé par Henry Hobson
Avec Arnold Schwarzenegger , Abigail Breslin , Joely Richardson
Scénariste(s) John Scott
Distributeur METROPOLITAN FILMEXPORT
Année de production 2015
Pays de production US
Producteurs Pierre-Ange Le Pogam
Genre Film d'horreur

Synopsis

Alors qu'une terrible pandémie se propage à travers les États-Unis, le gouvernement impose de placer les malades infectés par le virus en quarantaine, où ils se transformeront en zombies, totalement retranchés du monde.Lorsque Maggie, 16 ans, apprend qu'elle a été contaminée, elle s'enfuit. Mais son père, Wade Vogel, est déterminé à la retrouver et à la protéger coûte que coûte, même s'il lui faut affronter les forces de police…

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Critiques de Maggie

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    À la suite d’une terrible pandémie, les personnes infectées sont placées en quarantaine jusqu’à leur transformation en zombies. Les parents obtiennent cependant de garder leurs enfants contaminés le plus longtemps possible, sous certaines conditions. C’est le cas de Wade Vogel qui a décidé "d’accompagner" sa fille Maggie. C’est le monde à l’envers. Nourries de cinéma, les grandes séries télé modernes infusent désormais les films, qui l’assument pleinement. Lui-même issu de "The Walking Dead", dont il a signé le formidable générique, Henry Hobson ne parvient jamais à se débarrasser de cette encombrante étiquette qui colle à son premier long métrage, un film de zombies "réaliste" et mélodramatique comme l’est la série créée par Frank Darabont et Robert Kirkman. Même ambiance mortifère aux couleurs désaturées, jeu au ralenti des acteurs, sérieux de l’intrigue, science du maquillage dégueu… Hobson fait tout pareil, mais en moins bien – l’inimaginable épisode 14 de la saison 4 de "TWD" ayant placé la barre bien trop haut en termes d’émotion et de rapports parents-enfants. Pour se démarquer un peu, le cinéaste anglais joue la carte du contre emploi en offrant à Schwarzenegger le rôle le plus profond de sa carrière. Et ça marche. Beau et nuancé, minimaliste et vulnérable, Arnold efface Schwarzy de nos mémoires, au grand dam des fans qui crieront sûrement leur indignation. Voir le vieux chêne se fissurer sous nos yeux suscite un séisme comparable à celui occasionné par la performance de Sylvester Stallone dans "Copland."