Date de sortie 11 septembre 2013
Durée 100 mn
Réalisé par Laïla Marrakchi
Avec Morjana Alaoui , Nadine Labaki , Lubna Azabal
Scénariste(s) Laïla Marrakchi
Distributeur Pathé !
Année de production 2013
Pays de production France
Genre Comédie dramatique
Couleur Couleur

Synopsis

C’est l’été à Tanger. Une famille se réunit sur 3 jours dans la maison familiale suite au décès du père, pour se remémorer les souvenirs et partager sa perte, comme le veut la tradition musulmane. Il faut quitter les plages, les maillots de bain pour se vêtir de djellabas, réunir tout le monde et donner à la maison des allures d’enterrement. L’agitation est à son comble d’autant plus que cet homme n’a laissé derrière lui que des femmes. Tout va basculer avec l’arrivée de Sofia, la dernière des filles, celle qui a fait sa vie ailleurs. Actrice n’interprétant que des rôles de terroristes dans des séries américaines, elle arrive de New York après plusieurs années d’absence. Son retour va être le moyen de régler ses comptes avec ses sœurs et bouleverser l’ordre établi depuis toujours par ce patriarche. Entre rire et larmes, une hystérie collective va mener chacune de ces femmes à se révéler à elle-même...

Toutes les séances de Rock the Casbah

Critiques de Rock the Casbah

  1. Première
    par Isabelle Danel

    C’est typiquement le genre de film que l’on aimerait aimer. Racontée par le mort (en l’occurrence Omar Sharif) à la manière de Sunset Boulevard, cette histoire de famille portait forcément en elle de quoi passer du rire aux larmes, et réciproquement. Le Maroc, ses rites et sa culture, le rapport à la religion et la nécessité de la transgression irriguent le fi lm avec une justesse indéniable sans pour autant dépasser les clichés. Du coup, très vite, l’épaisseur des fi celles scénaristiques empêche l’adhésion : les filles forment un panel représentatif (la coincée, la bimbo, la rebelle), et le secret qui lie la mère et sa bonne semble un mystère pour tout le monde, sauf pour le spectateur. Ne reste plus qu’à attendre le coup de théâtre en comptant les coups de gueule et les coups de griffe. Ni rires (les répliques tombent complètement à plat), ni larmes (l’émotion est trop fabriquée, jusqu’au happy end sirupeux), mais une certaine langueur devant tant d’hystérie et tant de bruit pour rien.