En revanche, la fermeture des parcs d'attraction a fait perdre 4 milliards de dollars à la firme.
Hier, Bob Chapek a fait le bilan du premier semestre 2020 au sein de la compagnie Walt Disney, une période forcément chamboulée par l'épidémie de Covid-19. En plus de révéler la stratégie de sortie exceptionnelle de Mulan (directement sur Disney + le 4 septembre, mais en déboursant 30 dollars !), l'homme d'affaire a salué le grand succès de la plateforme, tout en reconnaissant des pertes d'argent liées à la fermeture des parcs d'attraction. Commençons par la mauvaise nouvelle : à l'image de Disneyland Paris, les différents parcs du groupe (à Tokyo, à Orlando, à Los Angeles...) ont dû fermer leurs portes durant de longues semaines. Cela représente une perte de chiffre d'affaires de près de 4 milliards de dollars pour le groupe.
Hamilton, la comédie musicale révolutionnaire, est sur Disney+ [critique]En revanche, Disney + a mieux démarré que prévu, atteignant dès cet été les 60 millions d'abonnés, là où la firme avait pour objectif d'attirer entre 60 et 90 millions de personnes dans le monde en 2024. Un joli coup en partie du au succès fou de Hamilton, la comédie musicale qui de Lin-Manuel Miranda, qui a été filmée et mise en ligne en juillet. Aux Etats-Unis, des succès récents tels que Star Wars 9 et La Reine des neiges 2 sont également déjà proposés sur Disney + et y sont vus et revus par les abonnés (en France, la chronologie des médias est plus stricte et impose un délai important entre la sortie au cinéma et la diffusion en VOD ou streaming). Le catalogue, mélangeant classiques animés (les Pixar, notamment) et en live action, épisodes de Star Wars et super-productions de Marvel, s'adresse avant tout aux familles. Pour les programmes plus adultes, Disney privilégie Hulu (pas disponible en France), qui compte à présent 35,5 millions d'abonnés. Bob Chapek a profité de cette annonce pour rappeler la volonté du groupe de multiplier les créations telles que la série The Mandalorian ou celles consacrées aux personnages du MCU (Loki, WandaVision, Le Faucon et le Soldat de l'Hiver...) et les films inédits (La Belle et le Clochard en live, par exemple).
Enfin, s'il a pesé dans les finances du studio en ce qui concerne les recettes au cinéma, les parcs et les boutiques Disney, le confinement imposé dans plusieurs pays (dont les USA) a contribué au succès de Disney +, qui comptait 54,5 millions d'abonnés début mai, et 6 de plus fin juillet. Son concurrent le plus important, Netflix, en compte au même moment 193 millions.
Pour rappel, Disney + a été lancé en novembre dernier aux Etats-Unis, et le 7 avril chez nous. L'abonnement coûte 6,99 euros par mois. Voici les détails :
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