On avoue que notre réservoir de comparaisons et de métaphores automobiles est un peu à sec pour qualifier le succès de Fast & Furious 7. Alors accrochez vos ceintures (oups) : 60,5 millions de dollars pour son deuxième week-end, 191,9 millions de dollars pour sa première semaine (la huitième meilleure de tous les temps aux USA). Total américain, 252,5 millions et total mondial 800,5 millions. C’est déjà le plus gros succès de la franchise : il avait fallu quinze semaines d’exploitation à Fast & Furious 6 pour atteindre 238 millions de dollars de recettes US… C’est donc plus que largement suffisant pour coller une raclée à Cendrillon, en tête du box-office américain jusqu’à présent (180,7 millions) et à Cinquante nuances de Grey, qui était le plus gros hit de 2015 sur la planète (566,4 millions). Universal distribuant à la fois Cinquante nuances et Fast & Furious 7, le studio peut sabler le champagne. Fast & Furious 7 s’approche tranquillement du milliard de dollars de recettes mondiales et pourrait ainsi devenir le deuxième film d’universal à franchir ce seuil, après le Jurassic Park de 1993 de Spielberg.

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En route ! continue courageusement son petit bonhomme de chemin : une deuxième position à 19 millions de dollars, soit une baisse de seulement 30% par rapport à la semaine dernière. Une belle solidité pour le dernier DreamWorks, qui a accumulé 129,5 millions de dollars aux USA, pas encore suffisant pour rembourser son budget de 135 millions. Mais dans le reste du monde, le film a déjà gagné 111 millions de dollars et c’est donc un succès. Pas de l’ampleur des productions Disney/Pixar ou Universal/Illumination, mais c’est bien.

 

 

 

Souvenez-vous, en octobre 2014, on se félicitait presque de l’échec d’Une seconde chance, la dernière comédie romantique adaptée d’un roman de Nicholas Sparks (N’oublie jamais, Cher John). On pensait alors que le glas avait sonné pour les adaptations de Sparks sur grand écran. On avait tort. The Longest Ride, adapté d’un roman de Nicholas (traduit en VF sous le titre Le Plus beau des chemins), et réalisé par George Tillman Jr. (ironie de l’Histoire : il a signé en 2010 Faster avec Dwayne Johnson), débarque aux USA. 13,5 millions de dollars pour son premier week-end, ce n’est que le sixième meilleur démarrage des dix Sparks-films déjà sortis en Amérique du Nord. Avec les critiques négatives qu'il se paye, le film va ramer pour rembourser son budget de 34 millions de dollars. Mais il offre au moins un premier rôle remarqué à Scott Eastwood, fils de Clint, et à Britt Robertson, qui jouera le rôle principal de l’ambitieux film de rétro-science-fiction A la poursuite de demain de Brad Bird.

Récoltant 8,6 millions pour son troisième week-end, Get Hard a su résister à l’invasion Fast & Furious 7. Avec un total américain de 71,2 millions, la comédie trash avec Will Ferrell et Kevin Hart n’est pas le phénomène que Warner avait en tête mais est un succès honorable, en fin de compte.

Enfin, Cendrillon gagne 7,2 millions de dollars pour un total américain de 180,7 millions. On l’a déjà dit, c’est le deuxième plus gros carton de 2015 aux USA, devant Cinquante nuances de Grey (165,7 millions). Et ce n’est pas pour se moquer de la romance sado-maso de Christian et Ana, c’est un fait. Cendrillon étant classé tous publics alors que Grey était interdit aux moins de 17 ans non accompagnés, la dernière production live action de Disney ratissait plus large. Il faut dire que le succès de l’’histoire originale de Cendrillon remonte à un peu plus longtemps que celui de Cinquante nuances de Grey.

Sylvestre Picard (@sylvestrepicard)

Box-office américain du 10 au 12 avril 2015 :

1) Fast & Furious 7 >>Bande-annonce

2) En route !  >>Bande-annonce

3) The Longest Ride  >>Bande-annonce

4) Get Hard  >>Bande-annonce

5) Cendrillon  >>Bande-annonce