Chien 51 de Cédric Jimenez
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Le réalisateur de Bac Nord et Novembre met en scène Gilles Lellouche et Adèle Exarchopoulos, dans un futur où les policiers travaillent avec l’aide d’une toute-puissante intelligence artificielle.

Ce sera l’un des gros morceaux du cinéma français de 2025 : prévu pour le 15 octobre prochain dans les salles, Chien 51 de Cédric Jimenez (La French, Bac Nord, Novembre…) est l’adaptation du roman éponyme de Laurent Gaudé. L’histoire, en 2045, d’un Paris divisé en zones qui séparent les classes sociales et surveillé par l'IA Alma. Salia (Adèle Exarchopoulos), enquêtrice d’élite de la Zone 2, et Zem (Gilles Lellouche), policier désabusé de la Zone 3, sont forcés de collaborer pour enquêter sur l’assassinat de l’inventeur d’Alma. Leur enquête va vite révéler des couches de conspiration bien plus profondes qui les forcent à remettre en question leurs propres allégeances, ainsi que la véritable nature de l'autorité qui gouverne le pays.

À l’occasion de notre dossier previews 2025, à lire dans le nouveau numéro de Première, Jimenez prévient qu’il s’autorise quelques écarts par rapport au bouquin :

« L’univers et les personnages sont toujours là, mais on s’est éloignés du livre en recentrant l’histoire sur l’intrigue policière et en ajoutant des choses, dont cette intelligence artificielle qui n’est pas dans le roman. » 

Le réalisateur préfère éviter le terme « science-fiction » et préfère parler de « ‘’présent augmenté’’, avec une dimension dystopique certaine. Ce n’est pas Minority Report, l’intelligence artificielle ne prévoit pas les crimes. » Il promet par ailleurs qu’il y a « a beaucoup de scènes d’action et de tension dans Chien 51. Comme le film se déroule sur une durée de deux semaines, on est sur quelque chose de très compact et de très rythmé. »

L’interview complète et notre dossier previews 2025 est à retrouver dans le nouveau numéro de Première, ce vendredi dans les kiosques, avec Alexandre Astier et Kaamelott - Deuxième volet en couverture.

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