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 Kara Walker- Mon Ennemi, Mon Frère, Mon Bourreau, Mon Amour au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Juin- Septembre 2007. L'artiste afro-américaine Kara Walker a déployé pendant quelques semaines sur les murs courbes du musée d'Art moderne de la Ville de Paris ses papiers sombres découpés et ses films d'animation, racontant avec rage, mais aussi avec humour, l'histoire déchirante du peuple noir victime des Amériques, récupérant les clichés pour mieux leur tordre le cou. Une expo rare, forte et émouvante. Courbet au Grand Palais Paris. Octobre 2007-janvier 2008.L'exposition Gustave Courbet au Grand Palais aura été la grande rétrospective monographique de l'année 2007 à Paris. L'occasion pour l'amateur de peinture de redécouvrir l'oeuvre de l'artiste, plus complexe qu'il n'y paraît, notamment à travers des oeuvres rarement visibles, et pour les néophytes que les grands mythes de l'histoire de l'art intriguent, de s'immerger dans une phase très particulière de la peinture du XIXe siècle, entre romantisme et réalisme. Passage du temps au Tri postal de Lille Lille 3000. Octobre 2007-janvier 2008.Dans le cadre de Lille 3000, prolongement direct de Lille 2004 qui avait vu la cité sacrée capitale européenne de la culture, le collectionneur n°1 mondial François Pinault dévoile ses trésors de photo et vidéo contemporaines au Tri postal de Lille, haut lieu de l'histoire industrielle du Nord. Dans des volumes somptueux se déploient sur le thème de l'image en mouvement les oeuvres manifestes de Bill Viola, Douglas Gordon, Dan Flavin, ou encore Gilbert & George. Une plongée initiatique dans la création actuelle. Martine Barrat-Larry Clark à la Maison Européenne de la photographie Paris. Octobre 2007-janvier 2008. L'Amérique est singulière, l'Amérique est plurielle. C'est assurément l'un des temps forts de l'année photo que ce parcours qui, conjointement, donne deux visions si différentes de l'Amérique : celle de Martine Barrat et l'autre de Larry Clark. D'un côté, New-York côté popu, les enfants, les vieux, ceux qui vivent de peu de choses et sont heureux quand ils partagent une messe, un bout de musique, sapés comme des milords pour l'occasion. De l'autre l'Amérique profonde et puritaine qui ne veut pas voir la descente aux enfers de ses mômes, entre dope et violence. On ne sort pas totalement indemnes du parcours.  Edward Steichen au Jeu de Paume Paris. Octobre-décembre 2007.Il a tout fait, ou presque: photographe de guerre, photographe de mode, photographe de pub, portraitiste, botaniste. Foisonnant, protéiforme, controversé aussi, Edward Steichen a traversé le siècle et en a laissé un témoignage colossal. Le Jeu de Paume lui a consacré la première rétrospective de cette ampleur. 450 tirages au total en même temps qu'un catalogue superbe, première monographie d'une telle envergure.