Sirius Black
Warner Bros.

"Lorsque j’ai commencé à filmer Harry Potter, je ne pouvais m'appuyer que sur le troisième tome : Le Prisonnier d’Azkaban..."

Présent à Cannes cette semaine, pour présenter Parthenope, le film de Paolo Sorrentino en compétition officielle, Gary Oldman en a profité pour parler de son passage dans la franchise Harry Potter et rassurer les fans : non, il ne déteste pas la saga. Et s'il s'est trouvé "médiocre" en Sirius Black, cela ne dit rien de ce qu'il pense des films :

"Ce que je voulais dire, c'est que, en tant qu'artiste, acteur ou peintre, vous êtes toujours hypercritique à l'égard de votre propre travail. Si ce n’était pas le cas, si j'étais satisfait de ce que j'ai fait, ce serait la mort pour moi. Si je regardais une performance de moi-même en pensant : « Mon Dieu, je suis fantastique là-dedans », ce serait une triste journée."

Daniel Radcliffe, Gary Oldman et Alfonso Cuaron sur le tournage de
PictureLux / The Hollywood Archive / Alamy / Abaca

Gary Oldman maintient malgré tout avoir quelques regrets sur la manière dont il a joué le personnage, apparu à partir du Prisonnier d'Azkaban : "Il y avait un tel secret qui entourait les romans... ils étaient sous clé. Or, si j'avais su dès le début, si j'avais lu les cinq premiers livres et vu l'arc du personnage, j'aurais pu l'aborder différemment. Je l'ai peut-être regardé différemment et peint dans une couleur différente (que celle des livres). Parce que lorsque j’ai commencé à filmer Harry Potter, je ne pouvais m'appuyer que sur le troisième tome : Le Prisonnier d’Azkaban et la représentation qui était faite de cet homme. Mais ce n'était qu'un livre dans la bibliothèque de Sirius Black..."

Il conclut : "C'est en ça que je me suis trouvé médiocre. Ce n’est pas moi qui me dis que c’est un film horrible en le regardant ou que mon personnage est nul. J’aurais juste aimé que cela se passe dans des circonstances différentes."