James Cameron : « Avatar 3 n’est pas une répétition, c’est un monde élargi et réinventé »
20th Century Studios/Première

Le réalisateur visionnaire présente le nouveau volet de la saga, De Feu et de Cendres, dans le nouveau numéro de Première sorti ce mercredi en kiosques.

Plus que quelques jours à attendre avant de replonger dans Pandora. Que faut-il espérer du 3e opus de la saga SF, Avatar : de Feu et de Cendres, qui sort en France le 17 décembre prochain ? James Cameron nous donne toutes les clés dans un entretien exclusif à retrouver dans le numéro 568 de Première, sorti ce mercredi en kiosque et disponible sur notre boutique en ligne. Suivez le guide. 

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Trois ans après Avatar : La Voie de l’eau, comment rallumer la flamme ? Comment surprendre encore le public, après deux immenses succès qui ont tous les deux dépassé les deux milliards de dollars de recettes au box-office mondial ? C’est la grande question de notre dossier. Et Cameron nous assure qu’il ne faut pas se laisser piéger par les visages familiers qu'on croise dans les bandes-annonces (les Ikrans, les Tulkuns, Quaritch…). Le nouveau volet ne sera pas une redite des deux premiers. 

"Si on ne regarde que le matériel promotionnel, c’est normal. On retrouve le monde, les couleurs, les codes. Mais c’est trompeur : les deux trailers ont déjà semé quelques indices. Avatar 3 n’est pas une répétition du Pandora qu’on connaît – c’est un monde élargi et réinventé qu’on arpente.


 

Après avoir signé deux chocs technologiques, avec la 3D d’Avatar en 2009 puis la HFR de La Voie de l’eau, le cinéaste a pu récolter les fruits de son travail et mieux se concentrer sur les enjeux narratifs, notamment autour de la famille de Jake et Neytiri, endeuillée après la mort de leur fils ainé, Netayam, dans le précédent opus. Tout en proposant un spectacle immersif de plus de 3h, avec aussi des grandes scènes d’action et "3 500 plans à effets visuels".

"Je ne cherche pas à réinventer le cinéma à chaque fois que je fais un film (…) Ces trois dernières années, je n’ai pas repensé la technologie, j’ai perfectionné l’histoire. Et ça change tout. C’est un vrai soulagement de pouvoir me concentrer sur le récit. Le vrai défi était de fabriquer une émotion. Et d’après les projections tests, la réaction du public est plus forte que pour le 2, peut-être même que pour le premier. On a déplacé le centre de gravité du ­spectaculaire vers l’intime. Mais ne vous méprenez pas : le spectacle est là. C’est Avatar ! Simplement, cette fois, le cœur du film, ce sont vraiment les personnages."

Retrouvez notre dossier complet sur Avatar : de Feu et de Cendres, avec aussi des interviews de Zoe Saldaña et Sam Worthington, dans le nouveau numéro de Première