La famille préhistorique revient ce soir sur Gulli.
Le film d'animation Les Croods, sorti en 2013, reviendra ce soir sur Gulli. Après l’Age de Glace, de Blue Sky, voici l’Age de Pierre, de Dreamworks ! La bande-annonce est désopilante, et pas mensongère : tout au long de ce film d'animation réussi, les sketches sont judicieux avec une mention spéciale à la grand-mère. Les couleurs sont chatoyantes, le monde des Croods laisse rêveur… Prêts pour cette odyssée préhistorique ?
Dragons et Les Croods décryptés par leur réalisateur Chris SandersL’histoire ? C'est celle de la famille Croods. Après avoir vu leur cave détruite, ses membres sont forcés de partir pour une aventure hors du commun. Il faudra combattre ses peurs et découvrir comment survivre dans ce nouveau monde inconnu. Et si possible y trouver rapidement une nouvelle maison…
Dirigé par Chris Sanders (Dragons) et Kirk DeMicco (Les Chimpanzés de l’espace) et doublé par Emma Stone, Ryan Reynolds et Nicolas Cage, Les Croods avait bien plu à la rédaction de Première à sa sortie. Voici notre critique : "La première scène ressemble à un épisode des Pierrafeu sous acide mais, autant vous prévenir, c’est une fausse piste. En quinze minutes scotchantes d’une virtuosité qui rappelle un peu le délire hystéro de Madagascar 3, Chris Sanders présente le premier foyer de l’humanité, son environnement et son loisir favori, la chasse. Une séquence ivre de sa propre vitesse qui nous laisse sidérés dans notre fauteuil avec le sourire béat d’un môme de 12 ans. Passé cet extraordinaire morceau de bravoure, Les Croods emprunte un sentier plus poétique. Comme tous les films de Chris Sanders, notamment le sublime Dragons, il s’agit d’abord d’une histoire d’apprentissage. Si un certain génie américain de l’animation, de Disney à Tex Avery, excelle sans complexes dans ce domaine, c’est surtout à Miyazaki et à la substance lyrique de ses films que Sanders se mesure. Les envolées romanesques, les moments en suspension (une extraordinaire scène à la cime d’un arbre), une forme d’émotion burlesque et la volonté de transformer cette odyssée préhistorique en fable philosophique, propulsent le film vers des sommets conceptuels étourdissants. En suivant l’évolution de Grug, pater familias qui a du mal à s’adapter aux changements du monde mais va s’amender pour sa fille, Sanders signe un film d’aventures exalté où il est question d’initiation, de regard et de convictions, de nature et de civilisation. Il s’impose définitivement comme un auteur majeur de l’animation."
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