Pour l’aider dans sa mission contre la montre, il pourra compter sur ni plus ni moins qu’Al Pacino.
En tant qu’acteur, Michael Keaton a une longue filmographie derrière lui. Surtout célèbre pour avoir incarné Batman et Beetlejuice – d’un côté un super-héros et de l’autre, un vilain anti-héros, le comédien est aussi réalisateur à ses heures perdues. Il y a treize ans, il réalisait son premier long-métrage, Killing Gentleman – un thriller dans lequel une jeune femme victime d’un mari violent refait sa vie à Chicago et croise le chemin d’un tueur professionnel. Après ce début discret, il s’est accordé une pause pour revenir l’année dernière dans Knox Goes Away. Pour la seconde fois, Keaton enfile la double casquette d’acteur/réalisateur et reprend des thématiques similaires à son précédent film : une observation minutieuse des personnages et surtout un tueur en personnage principal. Et tout comme dans Killing Gentleman, c’est le réalisateur lui-même qui campe son rôle.
John Knox est un assassin professionnel. Il n’a jamais raté une cible… Jusqu’à très récemment. Consultant un médecin suite à cet incident, on lui diagnostique une sévère démence. Il n’a plus que quelques jours à vivre et souhaite se racheter avant qu’il ne soit trop tard. Malheureusement pour lui, au même moment, son fils Miles (James Mardsen) débarque chez lui et lui avoue être responsable d’un meurtre. Pour sauver son enfant des griffes de la police qui enquête déjà sur les meurtres qui l’a commis, Knox va devoir aller plus vite que les forces de l’ordre et que sa maladie qui le rattrape plus vite que prévu.
Son plus grand ennemi ? Le temps.
Avec un montage haché pour rappeler le flou qui entoure la mémoire du personnage, ce nouveau thriller s’annonce tout aussi comme une introspection dont Michael Keaton est au centre. Autour de lui gravite notamment Al Pacino, dans la peau de Xavier Crane, un bon ami de John Knox et qui l’aidera à mettre son plan à exécution.
Présenté en avant-première l’année dernière au TIFF, le festival international du film de Toronto, Knox Goes Away est sorti plus tôt dans l’année aux États-Unis et a reçu des critiques positives. Sur Rotten Tomatoes, il reçoit un score de 84% de la part des spectateurs. Côté presse, le New York Times écrit :
"Son rythme et son ambiance posés ne conviendront pas à tous, mais ce thriller sobre résout ses enjeux extrêmement élevés grâce à une intelligence tortueuse."
En France, le film saute la case cinéma pour atterrir dès le 9 août sur Prime Video – soit un mois avant la sortie de Beetlejuice Beetlejuice où Keaton reviendra dans la peau du bio-exorciste iconique et complètement déjanté : il nous en parle dans le nouveau numéro de Première (n°553) aux côtés de Tim Burton, Jenna Ortega, Monica Bellucci...
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