Le documentaire Cary Grant : de l'autre côté du miroir détaille les raisons qui ont éloigné la star du cinéma.
Arte proposera ce dimanche un thriller culte d'Alfred Hitchcock, La Mort aux trousses, puis un documentaire sur son acteur principal intitulé Cary Grant : de l'autre côté du miroir et déjà visible sur Arte.TV.
En une cinquantaine de minutes, le documentariste Mark Kidel y retrace la vie intime de l'acteur décédé en 1986, expliquant comment un secret de famille douloureux a gâché une partie de son existence : la mort prématurée de son frère, puis la disparition de sa mère alors qu'il était enfant l'ont profondément marqué, l'empêchant de s'épanouir dans une relation amoureuse et familiale avant un âge avancé.
Quand La Mort aux trousses devait s'appeler L’Homme dans le nez de Lincoln"Tout le monde veut être Cary Grant, même moi"
Profitant de son goût pour la comédie et de son physique avantageux pour percer à Broadway, sous son nom d'origine Archibald Alexander Leach, puis à Hollywood, la Paramount lui imposant le nom de scène de Cary Grant, il a construit une carrière éclectique, bien remplie, et parsemée de grands succès, dont notamment La Mort aux trousses, rediffusé ce week-end à la télévision. Ce thriller marquait en 1959 les retrouvailles entre la star et Alfred Hitchcock, qui l'avait déjà filmé dans Soupçons (1941), Les Enchaînés (1946) et La Main au collet (1955). A la fin des années 1950, Grant songeait déjà à la retraite et c'est le cinéaste, pourtant réputé pour malmener ses acteurs, qui lui a supplié de refaire équipe, trouvant qu'il était un comédien facile à diriger. Il aurait d'ailleurs aimé le retrouver pour d'autres projets par la suite : idéalement, il souhaitait reformer son duo formé avec Eva Marie Saint dans La Mort aux trousses pour Le Rideau déchiré, finalement porté par Julie Andrews et Paul Newman, en 1966. Car dans les années 1960, Cary Grant tourne de mois en moins, et après la diffusion de Rien de sert de courir, justement en 1966, il décide de prendre définitivement sa retraite pour profiter de sa fille Jennifer, née en février de sa relation (par ailleurs brève et houleuse) avec sa quatrième épouse, Dyan Cannon. Malgré ce nouvel échec sentimental, la naissance de sa fille alors qu'il est âgé de 62 ans lui fait prendre conscience qu'il veut se consacrer pleinement à sa vie de famille, ce qu'il parviendra finalement à faire pleinement avec sa cinquième femme, Barbara Harris, épousée en 1981, seulement cinq ans avant sa mort.
L'histoire de La Mort aux trousses : Le publiciste Roger Tornhill se retrouve par erreur dans la peau d'un espion. Pris entre une mystérieuse organisation qui cherche à le supprimer et la police qui le poursuit, Tornhill est dans une situation bien inconfortable. Il fuit à travers les Etats-Unis et part à la recherche d'une vérité qui se révèlera très surprenante.
Bande-annonce :
L’Homme qui en savait trop : Pourquoi Alfred Hitchcock a-t-il décidé de remaker son propre film ?
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