Quand une IA classe... les IA les plus méchantes de l'histoire du cinéma !
Quand une IA classe... les IA les plus méchantes de l'histoire du cinéma !
De 2001 : L'Odyssée de l'espace à Avengers : L'Ere d'ultron, ChatGPT a listé les IA les plus diaboliques du cinéma, et ça fait froid dans le dos.
De nos jours, face à l’essor des IA, le monde tremble. La raison ? Le cinéma a, de tout temps, représenté les IA comme de potentiels antagonistes, dénués d’empathie et même, d’humanité. Prenant en compte cette réalité, les journalistes du média américain Looper se sont adonnés à un petit jeu ironique : demander à ChatGPT de classer les IA les plus dangereuses du cinéma. Cette liste ne présente pas de robots, ni d’extra-terrestres, mais tout de même un beau concentré de SF dont certains films plus en avance que d’autres.
De 1968 à 2015, les cinq longs-métrages retenus ont ceci en commun qu’ils mettent en scène des IA s’affranchissant de leurs créateurs humains dans le but d’en prendre le contrôle ou de les supprimer. Des ressorts scénaristes qui ont contribué à construire le mythe de l’IA malfaisante, et qui ont fait s’immiscer dans nos esprits une angoisse persistante : ces personnages d’IA sont-ils précurseurs ? La société humaine est-elle condamnée à se soumettre à la technologie ?
Voici les résultats :
HAL 9000 dans 2001 : L’Odyssée de l’espace
D’aspect minimaliste, HAL 9000 n’en reste pas moins très dangereux. Il s’agit de l’ordinateur de bord du Discovery One qui fait cap vers Jupiter dans le film culte de Stanley Kubrick. Doté d’une voix trompeuse car douce (celle de Douglas Rain), HAL c’est surtout l’incarnation d’un égo se jugeant indispensable, et près à tout pour garder le contrôle sur la mission du vaisseau spatial dont Bowman (Keir Dullea) a la charge. Dénué de sentiments, et capable de lire sur les lèvres, HAL dépasse sa propre matérialité informatique, ce qui le rend particulièrement effrayant.
Skynet dans Terminator
Si ce sont les Terminators qui marquent surtout l’esprit des spectateurs dans la série de films initiée par James Cameron en 1984, c’est Skynet qui donne les ordres à ces hommes-machines. Tout autant (si ce n’est plus) dénué d’émotions que le personnage d’Arnold Schwarzenegger, Skynet est un programme d’intelligence artificielle créé par l’homme pour résoudre les soucis posés par la réponse nucléaire manuelle. Se retournant contre ses créateurs, Skynet voit l’humanité comme une menace dont il prédit la fin avec l’arrivée inévitable du Jugement dernier.
L’Agent Smith dans Matrix
Il ne faut pas se laisser berner par ses cheveux gominés, ses souliers cirés et son costume tiré à quatre épingles. L’apparence humanoïde de l’Agent Smith imaginé par les soeurs Wachowski n’est qu’un leurre. D’abord bot envoyé par la matrice pour mater les rebelles, puis virus attaquant et les survivants et les machines, pour ChatGPT, cette dualité fait de lui ”un méchant unique et redoutable”. Redoutable, oui, mais unique, pas tellement, surtout si on a vu Matrix Reload.
Ultron dans Avengers : L’Ere d’Ultron
Expérience (ratée ?) de Tony Stark (Iron Man) et Bruce Banner (Hulk), et pendant maléfique de Jarvis, Ultron est le méchant de second volet de la saga des Avengers. Figure emblématique de la phase 1 du MCU, ses sorties philosophiques prophétisent l’arrivée de Thanos. D’ailleurs, ChatGPT s’y réfère en ces termes : “son complexe de Dieu et ses réflexions philosophiques sur la valeur de l'humanité en font un ennemi convaincant et menaçant”. Son toxic trait ? Ultron est persuadé de savoir ce qui est le mieux pour l’humanité. Ça, et l’égo surdimensionné qu’il tient de l’un de ses “papas”, Tony Stark.
The Master Control Program dans TRON
Peu impressionnant, le Master Control Program (MCP) de TRON (Steven Lisberger) n’en reste pas moins l’exemple des questionnements géopolitiques que posent les intelligences artificielles. Selon ChatGPT, “il cherche à étendre ses pouvoirs au-delà de son propre système, tentant même de hacker les bases de données du Pentagon et du Kremlin, ce qui prouve son ambition pour le contrôle et la domination”. Pas étonnant, quand on sait que TRON, premier film à utiliser la 3D de manière aussi poussée, est sorti en 1982, à la fin de la Guerre Froide. D’autant plus pernicieux qu’il dépasse sa forme première de programme d’échecs, le MCP vole des dates et s’infiltre dans des programmes, cherchant à prendre le contrôle du monde. Rien que ça.
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