Le réalisateur s'insurge contre les critiques et maintient que "Bruce n'avait aucun respect pour les cascadeurs."
Critiqué pour le portrait qu'il a fait de Bruce Lee dans Once Upon a Time in Hollywood, Quentin Tarantino n'y va pas par quatre chemins pour répondre à ses détracteurs. Décrivant la star du film d'arts martiaux (incarnée par Mike Moh) comme une figure arrogante, il avait fait sortir de ses gonds sa fille, Shannon Lee, au moment de la sortie en salle.
"Je peux comprendre que sa fille ait un problème avec ça. C'est son putain de père, d'accord, je comprends. Pour tout les autres : Allez vous faire foutre !" a-t-il lancé lors du Podcast de Joe Rogan (via Variety) ces derniers jours.
Le livre tiré de son long métrage de 2019 va même plus loin dans l'exploration de la scène dans laquelle Bruce Lee affronte son cascadeur, Cliff, sur le tournage de The Green Hornet. Selon Tarantino, il est "évident que Cliff l'a piégé" pour gagner le combat.
Kill Bill 3 : Tarantino imagine la suite avec Maya Hawke dans le rôle de la fille de La MariéeIl détaille son analyse de la scène : "Cliff ne donne aucune résistance à Bruce et Bruce frappe Cliff sur le cul. Il y a quatre façons différentes avec lesquelles Bruce aurait pu venir vers lui la deuxième fois, et Cliff n'aurait pas pu se défendre. Mais la plupart du temps, si un gars a un mouvement particulier et qu'il semble que l'autre mec soit une grande gueule qui ne peut pas se défendre, il refait le premier mouvement une deuxième fois. Mais maintenant, Cliff sait ce que c'est. Il s'y prépare et balance Bruce dans la voiture. Il l'a juste piégé. Bruce se rend compte qu'il s'est fait piéger."
Quentin Tarantino va plus loin et assure que les cascadeurs détestaient Bruce Lee sur le tournage de The Green Hornet, citant le livre de Matthew Polly comme référence. "Bruce n'avait aucun respect pour les cascadeurs. Il les frappait toujours avec ses pieds, il les marquait toujours - ça s'appelle marquer quand on frappe un cascadeur pour de vrai. Et il les marquait toujours avec ses pieds, il les marquait toujours avec son poing. On est même arriver à un point où les gens refusaient de travailler avec lui".
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