Depuis Le diable s’habille Prada, Emily Blunt (qui jouait l’assistante hystéro de Meryl Streep) n’arrête pas de décevoir les gens : « Forcément : ils arrivent tous en me demandant ce que je porte, quel est mon couturier préféré, ma robe fétiche… Mais je n’en sais rien, ça ne m’intéresse pas ! ». A 26 ans, Emily Blunt n’est peut-être pas une fashionista, mais c’est bien la « it girl » du moment. Grâce à un rôle secondaire dans Prada (une hystéro esclavagisée par sa boss et menacée par l’arrivée d’une rivale) Blunt éclatait au grand jour : « ce fut le coup de pouce nécessaire ». Depuis, il y a eu une dizaine de films, une couv Vanity Fair, sa rupture avec le crooner Michael Bublé et les rumeurs de casting sur Iron Man 2 qui ont fait grimper sa côte chez les bookies. Bref, Emily est (presque) en haut de l’affiche. Et 2009 sera Blunt ou ne sera pas. On vient de la croiser dans une petit film indé où elle était la sœur d’Amy Adams, Sunshine Cleaning. Mercredi sort un film en costumes, Victoria, les jeunes années d’une reine, où elle marche sur les plates bandes de Keira Knightley et donne une vision révolutionnaire de la souveraine, puis ce sera Wolfman, les voyages de Gulliver… Le mieux ? C’est qu’elle est vraiment douée. Meryl Streep aurait dit d’elle « C’est la meilleure jeune actrice avec laquelle j’aie jamais joué ». Sympa pour Amy Adams, Amanda Seyfried et les autres. Mais pas faux. Avec sa pointe d’accent british, son look rock’n’roll, son jeu expressif (« j’ai un penschant pour les rôles de dingues ») et sa facilité à passer de la comédie au drame ou au thriller, elle a l’aisance des grandes.
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Portrait d'Emily Blunt, la nouvelle star qui monte
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