A la veille de son quatre-vingtième anniversaire, l'icône des sixties Brigitte Bardot se retrouve subitement à la une de tous les médias, après des décennies passées à vivre recluse à la Madrague, sa mythique propriété de St Tropez.Ainsi après avoir déclaré son amour pour le Front Nationale lors de son dernier entretien avec Laurent Delahousse pour Un Jour, Une Histoire puis évoqué son amitié teintée de drague avec le président Valéry Giscard d'Estaing sur France 2 ou encore crié sa détermination pour son combat pour la protection des animaux à l'AFP, aujourd'hui Brigitte Bardot s'attaque aux sujets d'actualité.Invitée à répondre à une question sur l'émotion suscitée en France par l'assassinat de l'otage français, Hervé Gourdel, au micro de Europe 1, l'ancienne actrice s'est emportée et a déclaré qu'elle "ferait la peau" aux djihadistes européens, parlant de "honte absolue" à propos de la décapitation de l'otage français : "C'est un égorgement sauvage. C'est une honte absolue. Ils ont tué un homme extraordinaire, qui a l'air bon, ouvert aux choses".Brigitte Bardot estime ensuite qu'il faudrait traiter "les petits salopards" de la même façon qu'ils ont traité l'otage français : "On ne peut pas faire la même chose aux petits connards, aux petits salopards qui vont rejoindre ces troupes là-bas et après qui reviennent en France ?" demande-t-elle, avant d'être plus directe : "J'en prendrais un et je lui ferais la peau. Je l'enverrais à ces bonshommes là-bas pour leur montrer qu'au fur et à mesure qu'ils tueront un Français, nous, on tuera un djihadiste."Évoquant des "groupuscules de gens poussés par cette vengeance contre l'Occident", qui "nous détestent, nous haïssent, nous vomissent, nous méprisent", Brigitte Bardot conclut son interview en assurant que "l'islamisme (lui) fait une peur épouvantable". MC
Commentaires