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Retour sur le parcours et sur les plus beaux clichés de l'icône qui a 69 ans aujourd'hui.

Jane Birkin souffle aujourd'hui sa soixante-neuvième bougie.

L'occasion de revenir sur le parcours de l'icône anglaise qui a traversé le siècle passé et continue d'inspirer, à travers ses plus beaux clichés.

Née le 14 décembre 1948 à Londres, ce bébé de l’après-guerre est le fruit de l’amour entre un commandant de la NAVY et une actrice, Judy Campbell. Jane Mallory Birkin préfère suivre les traces de sa mère et dès l’âge de 18 ans, elle fait ses débuts au cinéma dans la comédie Le Knack... et comment l'avoir de Richard Lester, Palme d’Or du Festival de Cannes 1965. L’actrice qui donne la réplique à d’autres futures étoiles encore inconnues comme Jacqueline Bisset et Charlotte Rampling n’est pas créditée au générique mais se fait remarquer grâce à sa beauté à la fois sauvage, sensuelle et angélique.

Michelangelo Antonioni la caste pour Blow-Up, lui-aussi lauréat de la prestigieuse Palme d’Or en 1967.

Jane Birkin devient un des visages du Swinging London, ce mouvement pop et arty qui place Londres au centre de la carte des tendances, mais elle décide de traverser la Manche pour tenter sa chance en France

L’ingénue au grands yeux verts et au sourire candide est engagée sur Slogan de Pierre Gimblat (1969, année érotique) : elle y tient le rôle féminin principal face à un certain Serge Gainsbourg.

Ainsi naît un couple mythique, qui fera vibrer les groupies et les médias pendant dix ans. Jane Birkin - déjà maman de Kate Barry, fruit de son amour avec le compositeur John Barry - met au monde Charlotte Gainsbourg en 1971 et poursuit son chemin dans le cinéma français. La muse de Serge Gainsbourg joue l’amante de Brigitte Bardot dans Don Juan ou si Don Juan était une femme et tient un des rôles principaux du sulfureux Je t'aime moi non plus, réalisé par son compagnon.

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L’actrice qui pousse également la chansonnette de sa voix enfantine à l’accent British prononcé ne fait pas que dans la provoc’ et s’essaye à la comédie face à Pierre Richard ou Patrick Dewaere.

Epuisée par les frasques de Serge Gainsbourg, alcoolique et violent, Jane Birkin finit par quitter son mentor et amant pour Jacques Doillon, confirmant son attirance pour les artistes. Le cinéaste et l’actrice, qui sont restés 12 ans ensemble, ont une fille, Lou Doillon, portrait craché de sa mère au même âge.

Sa relation avec Jacques Doillon lui permet de mettre un pied dans le cinéma d’auteur et aujourd’hui, elle peut se targuer d’avoir été dirigée par Roger Vadim, Jean-Luc Godard, Bertrand Tavernier, Jacques Rivette, Agnès Varda ou Alain Resnais.

A 69 ans, Jane Birkin reste une icône. La plus Anglaise des Françaises – ou serait-ce l’inverse ? – a imposé son style, nature, androgyne et chic, dans l’univers de la mode. Dans les sixties et les seventies, on copiait sa frange et ses longs cheveux châtain, ses mini-robes, ses jeans taille haute, ses T-shirts de coton blanc masculins et les paniers d’osier qu’elle portait en guise de sac à main. Ironie du sort, la star possède aujourd’hui un sac à son nom chez Hermès, qui fait partie des modèles emblématiques de la marque.

Amoureuse de l'art en général, la star, qui vit à Paris et cultive son accent anglais, continue de flirter avec la musique, le cinéma et le théâtre.

Happy you, Jane.

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