En à peine deux ans, la ravissante actrice hollywoodienne Blake Lively a su surfer au maximum sur le succès de Gossip Girl, la série télé qui l'a révélée. Côté boulot, la jolie blonde a en effet réussi son passage au grand écran - Les Vies privées de Pippa Lee, Green Lantern - et balisé les prémices d'une carrière au cinéma qui s'annonce sous les meilleures auspices - The Town, Savages.Côté vie privée, la star de 25 ans est passée en un an et avec une facilité déconcertante des bras de Leonardo DiCaprio à ceux de Ryan Reynolds qu'elle vient d'épouser.Également hissée au rang de star glamour grâce à la maison Gucci dont elle est devenue l'égérie, Blake méritait largement un focus et un entretien réalisé par le magazine Première à l'occasion de la sortie imminente de Savages, dès le 26 septembre en salles.Blake s'y est fait diriger par le grand Oliver Stone - celui, retrouvé, de Platoon, JFK et Né un 4 juillet, loin de celui, mollasson, de World trade Center ou Wall Street 2 - et a donné la réplique à des cadors comme Benicio Del Toro, John Travolta ou Salma Hayek.Entourée des jeunes Taylor Kitsch (John Carter) et Aaron Johnson (Kick-Ass), Blake Lively assure dans ce rôle sulfureux où ménage à trois, drogues dures et violence cohabitent dans le pire des mondes, aux antipodes de la vie huppée que son personnage de Gossip Girl mène dans l'Upper East Side new-yorkais.Mais comment une jolie blonde aussi lisse a-t-elle pu se retrouver dans un film aussi barré ? Blake confie dans les pages de Première : "Oliver m'a fait lire le scénario, que j'ai adoré. Il n'y avait qu'un truc que je n'aimais pas : mon personnage ! Je n'arrivais pas à éprouver de l'empathie pour Ophelia. Elle était très cynique. C'était une victime, une pauvre petite fille riche. Or, selon moi, elle ne pouvait pas être dépeinte comme une victime avant de le devenir vraiment, c'est-à-dire d'être kidnappée et de découvrir les aspects les plus vils de l'humanité. Elle n'avait aucune marge de progression. J'ai donc revu Oliver pour lui annoncer que je n'allais pas faire le film. Je n'en menais pas large mais, aujourd'hui, je pense que ce sont mes réserves qui l'ont stimulé. On a discuté pendant cinq heures ce jour-là avant de parvenir à un compromis concernant Ophelia, et c'est comme ça que j'ai eu le rôle."Concernant la "méthode Stone", la jeune actrice américaine se livre : "Quand vous jouez des scènes de torture où vous êtes particulièrement vulnérable, tout ce que vous voulez, c'est que quelqu'un vous encourage derrière le moniteur. Au lieu de ça, vous avez un type (Oliver, ndlr), qui vous lance : "J'ai détesté ! Joue-le différemment ! Fais mieux !" John Travolta utilise une métaphore liée au base-ball pour expliquer ça. Il dit qu'Oliver vous amène en troisième base mais que c'est à vous de faire le reste du chemin. En gros, il vous a fait confiance, il vous a mis là parce qu'il a vu quelque chose en vous, et après c'est à vous de jouer. Avec le recul, je peux dire que je sors grandie de cette expérience, mais c'était vraiment dur."Et à propos de l'enchaînement des rôles trash qu'elle incarne (The Town, Hick et Savages), Blake déclare : "Lorsque j'ai réalisé que mes trois derniers rôles étaient des femmes ayant un problème avec la drogue et le sexe, je me suis vraiment demandé s'il n'était pas temps d'aller consulter !"Avant de conclure quant à un éventuel plan de carrière : "Si les propositions venaient à se raréfier, je peux dire honnêtement que je suis suffisamment heureuse dans ma vie personnelle pour que ce ne soit pas très grave. Je trouverai bien autre chose à faire."Savages, d'Oliver Stone, avec Blake Lively, Aaron Johnson, Taylor Kitsch et Salma Hayek, en salles le 26 septembre.
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- PHOTOS - Blake Lively : entre drogue et sexe, elle revient sur son rôle sulfureux dans "Savages"
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