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PHOTOS - Natalia Vodianova, Alysson Paradis, Mélanie Laurent : les célébrités peu nombreuses au défilé Dior sans Galliano

L'actrice française Alysson Paradis

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

L'actrice et mannequin russe Anna Sherbinina

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

"Les petites mains" de Dior clôturent le défilé à la place du créateur John Galliano

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

Sidney Toledano, le PDG de Dior, fait pour la première fois un discours en amorce du défilé

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

L'aristocrate Jaime de Marichalar, ancien époux d'Elena d'Espagne

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

L'actrice française Anouchka Delon sans son père Alain

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

Le photographe de mode péruvien Mario Testino

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

Natalia Vodianova soutient particulièrement John Galliano dans sa mauvaise passe

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

L'animatrice télé Alexandra Golovanoff, spécialiste de la mode

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

L'actrice et chanteuse chinoise Fan Bingbing

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

Une arrivée particulièrement remarquée avec de telles lunettes de soleil

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

Emmanuelle Alt, rédactrice en chef de Vogue

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

Le top model russe Natalia Vodianova

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne et chanteuse chinoise <strong>Fan Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

Yasmine Besson, épouse du ministre de l'économie Eric Besson

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

L'actrice française Mélanie Laurent avec Antoine et Delphine Arnault

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

L'acteur et top model français Fu'ad Ait Aattou

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

Leigh Lezark, top model et DJ américain (The Misshapes)

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique <strong>John Galliano</strong> accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison <strong>Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012</strong> vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs <strong>manifestants</strong> étaient présents, surveillés de près par les <strong>forces de l'ordre</strong> représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française <strong>Mélanie Laurent </strong>a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne chinoise <strong>Li Bingbing</strong> avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et <strong>Fu'ad Ait Aattou</strong> avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes <strong>Anna Sherbinina</strong> et <strong>Natalia Vodianova</strong> sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur :<strong> "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."</strong>Ont également été aperçus le top model et DJ américain <strong>Leigh Lezark</strong>, le photographe de mode péruvien <strong>Mario Testino</strong>, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, <strong>Alexandra Golovanoff</strong>, ou encore les rédactrices en chef des magazines<em> Vogue France, Vogue US</em> et <em>Numéro</em>, <strong>Emmanuelle Alt</strong>, <strong>Grace Coddington</strong> et <strong>Babeth Djian</strong>.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme <strong>Yasmine Besson</strong>, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, <strong>Jaime de Marichalar</strong>.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, <strong>Sidney Toledano</strong> a lu<strong> un discours <em>"au nom des victimes de l'Holocauste"</em></strong><em> </em>avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de <strong>John Galliano</strong> n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald.<strong><em>"Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables</em>"</strong>, a démarré le PDG.<em> "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l?intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le c?ur de la maison Dior, que l?on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd?hui, ont le c?ur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail."</em> Et ces avec <strong><em>"ces petites mains"</em> montées sur le podium</strong> que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un <strong>John Galliano</strong> au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.

En pleine tourmente après le licenciement de son directeur artistique John Galliano accusé d'avoir tenu des propos xénophobes dans un bar parisien, la maison Christian Dior a tout de même présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2011-2012 vendredi 4 mars après-midi au musée Rodin à Paris.Comme il fallait s'y attendre, le défilé ne s'est pas tout à fait déroulé comme à l'ordinaire. A l'extérieur déjà, plusieurs manifestants étaient présents, surveillés de près par les forces de l'ordre représentées en masse. Certains criaient "Bernard Arnault, viens nous servir à boire !", à l'attention de l'homme d'affaires propriétaire de Dior et à l'origine de l'éviction de Galliano.Face à eux, les personnalités venues admirer les dernières créations du couturier anglais pouvaient de compter sur les doigts de la main. Ainsi, l'actrice française Mélanie Laurent a fait une entrée remarquée puisqu'entourée des deux enfants du patron du groupe LVMH, Antoine et Delphine Arnault. Autre personnalité pas passée inaperçue, la comédienne et chanteuse chinoise Fan Bingbing avec sa paire de lunettes à la branche ornée d'un gros noeud papillon. Côté cinéma, d'autres comédiens comme Anouchka Delon - venue sans son père qui était alors aux funérailles d'Annie Girardot - et Fu'ad Ait Aattou avaient fait le déplacement.Les deux mannequins russes Anna Sherbinina et Natalia Vodianova sont également venues, l'égérie d'Etam étant d'ailleurs l'une des seules invitées à s'être exprimée sur l'affaire Galliano. Aux caméras d'Euronews notamment, la jeune femme a soutenu le créateur : "John est sous l'influence d'une maladie contre laquelle il se trouve impuissant. L'alcool fait faire des choses monstrueuses aux gens. Et je ne l'ai pas pris personnellement car je sais qui il est."Ont également été aperçus le top model et DJ américain Leigh Lezark, le photographe de mode péruvien Mario Testino, l'animatrice mode de la chaîne Paris Première, Alexandra Golovanoff, ou encore les rédactrices en chef des magazines Vogue France, Vogue US et Numéro, Emmanuelle Alt, Grace Coddington et Babeth Djian.Quelques noms de personnalités du monde politique étaient à noter, comme Yasmine Besson, l'épouse du ministre de l'économie Eric Besson, ou le descendant de la vieille aristocratie basque et ancien époux de la fille du roi Juan Carlos d'Espagne, Jaime de Marichalar.Un bilan plutôt négatif, donc pour la notoriété de Dior, qui avait choisi d'ouvrir et de fermer son défilé de manière plutôt simple et droite. En effet, pour la première fois depuis qu'il préside la maison de couture, Sidney Toledano a lu un discours "au nom des victimes de l'Holocauste" avant de présenter les créations. Pas une fois le nom de John Galliano n'a été cité, mais le message était clair : Dior doit se relever de ce scandale qui est loin de refléter sa politique et sa mentalité, d'autant que la soeur de Christian Dior avait elle-même été déportée à Buchenwald."Ce qui nous arrive est une épreuve, de tels propos sont inacceptables", a démarré le PDG. "Le fait que le nom de Dior ait pu être mêlé, par l’intermédiaire de son designer, si brillant soit-il, à des propos intolérables nous est très douloureux. Le cœur de la maison Dior, que l’on ne voit pas, ce sont les équipes et les ateliers. Toutes ces petites mains qui portent jour après jour, sans jamais compter les heures, les valeurs et la vision de M. Christian Dior. Ces petites mains, aujourd’hui, ont le cœur serré. Ce que vous allez voir maintenant est le fruit de leur immense travail." Et ces avec "ces petites mains" montées sur le podium que s'est achevé ce bien triste défilé, qui aurait dû faire apparaître un John Galliano au sommet si quinze jours auparavant rien ne s'était passé.