Il apporte, avec plus ou moins de bonheur, une bouffée de fantaisie, de liberté, le goût de l'absurde dans le cinéma français, renouant avec le premier René Clair et s'apparentant parfois à Carlo Rim et Pierre Chenal, ou, mieux, à Pierre Étaix. Les nombreux dialogues qu'on lui doit également reflètent ce même ton que le conformisme de la production des films dits comiques s'efforce de tempérer, avant de le faire disparaître. Citons, parmi ses films : les Corsaires du bois de Boulogne (1954), Courte Tête (1956), le Temps des ufs durs (1958), Candide, ou l'Optimisme au XX siècle (1961), la Gamberge (1962).