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Parmi les favoris du tournoi de Paris-Bercy, à suivre du 27 octobre au 4 novembre sur Canal + Sport, Canal +, W9 et Paris Première, le joueur serbe Novak Djokovic révèle un caractère contrasté. Ses colères n’ont d’égal que sa générosité et son humour.

Avec Novak Djokovic, le spectacle est garanti. Le Serbe vient encore de faire des siennes en finale du tournoi de Shanghai, où il a volontairement fracassé sa raquette sur le court. "Nole" a l’habitude de ces pétages de plomb… Échouant pour la médaille de bronze aux JO de Londres, il a scié toutes ses raquettes après son match. Mais, rien ne l’abat, comme en témoigne sa victoire à Shanghai, après cinq balles de matchs sauvées contre Andy Murray.Un mental d’acier forgé gamin, lorsqu’il s’entraînait à Belgrade, bombardée par l’OTAN en 1999, en représailles des exactions commises au Kosovo par l’armée et les milices serbes. "La guerre nous a rendus plus forts, nous, les Serbes." Ses déclarations un brin nationalistes et ses accès de colère n’effacent pas ses actions en faveur de la paix, comme ambassadeur de la fondation Peace and Sport, présidée par le Prince Albert de Monaco.Très croyant, il contribue aussi financièrement à la restauration de monastères orthodoxes. Enfin, son sens de l’humour séduit le public : ses imitations d’autres joueurs ou joueuses ont fait le tour du Web, comme sa dernière fantaisie en date, son "Gangnam Style" (danse du rappeur sud-coréen Psy) improvisé après la finale du tournoi de Pékin. Quelles facéties ce grand gamin de 25 ans nous prépare-t-il pour Paris ?Frédéric Lohézic de Télé 7 Jours