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PHOTOS - Le Grand embouteillage prend en otage Arte ce soir

Le Grand embouteillage prend en otage Arte ce soir

<strong>Arte propose à ses téléspectateurs de découvrir ou redécouvrir ce lundi soir à partir de 20h50 Le Grand embouteillage de Luigi Comencini avec Annie Girardot, Patrick Dewaere ou encore Gérard Depardieu.</strong>Les embouteillages sont le cauchemar de tous les automobilistes. Difficile de ne pas perdre patience lorsqu'on reste bloqué plusieurs heures sur l'autoroute. Alors imaginez si les voitures restent coincées un jour et une nuit sur la route. C'est ce qui arrive aux protagonistes du film Le Grand embouteillage de Luigi Comencini adapté d'une nouvelle de Julio Cortazar. Bloqués aux environs de Rome, les automobiles n'ont plus qu'une chose à faire : attendre et prendre leur mal en patience. Mais la cohabitation forcée entre des gens venus de tous les horizons ne sera pas de tout repos.Rassemblant notamment Miou-Miou, Marcello Mastroianni, Annie Girardot, Fernando Rey ou encore Ugo Tognazzi, ce film a marqué à sa sortie. En 1979, <em>le Canard Enchaîné</em> affirmait ainsi selon La Cinémathèque Française : <em>"Un film qui mêle avec art la clairvoyance, la dérision et la férocité. Un chef d??uvre de critique sociale comme les cinéastes italiens en font souvent (...). Et qu?on n?accuse pas Luigi Comencini d?exagérer. Même dans ses moments les plus ahurissants, ce n?est pas Le Grand embouteillage qui pousse à la roue. C?est la vie moderne qui jette loin le bouchon."</em><em>Le Figaro Dimanche</em> écrivait de son côté : "<em>En réalisant Le Grand embouteillage, Luigi Comencini a eu la vision de notre monde futur aux rouages bloqués par l?excès même de ses désirs (...). Mais ayant délaissé son ambition initiale, Comencini se contente de nous offrir une série de croquis révélateurs d?un certain nombre de réactions excessives (...). Vous rirez, vous serez ému, mais vous regretterez souvent aussi que Luigi Comencini soit resté si souvent à la surface des choses."</em>Moins emballé, le critique de <em>Libération</em> affirmait de son côté en novembre 1979 : <em>"Le film n?a que peu de rapports avec le simple cinéma de divertissement. Rarement on a pénétré dans un tel univers cauchemardesque à ce point. Rarement, la comédie à l?italienne a frisé de si près l?insoutenable (...). Mais, entre deux virées dans l?apocalypse now, le cinéaste cède au charme facile de personnages stéréotypés. Et ce traité moraliste à l?usage des vieilles générations perd de son impact.</em>"

Le Grand embouteillage prend en otage Arte ce soir

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Arte propose à ses téléspectateurs de découvrir ou redécouvrir ce lundi soir à partir de 20h50 Le Grand embouteillage de Luigi Comencini avec Annie Girardot, Patrick Dewaere ou encore Gérard Depardieu.Les embouteillages sont le cauchemar de tous les automobilistes. Difficile de ne pas perdre patience lorsqu'on reste bloqué plusieurs heures sur l'autoroute. Alors imaginez si les voitures restent coincées un jour et une nuit sur la route. C'est ce qui arrive aux protagonistes du film Le Grand embouteillage de Luigi Comencini adapté d'une nouvelle de Julio Cortazar. Bloqués aux environs de Rome, les automobiles n'ont plus qu'une chose à faire : attendre et prendre leur mal en patience. Mais la cohabitation forcée entre des gens venus de tous les horizons ne sera pas de tout repos.Rassemblant notamment Miou-Miou, Marcello Mastroianni, Annie Girardot, Fernando Rey ou encore Ugo Tognazzi, ce film a marqué à sa sortie. En 1979, le Canard Enchaîné affirmait ainsi selon La Cinémathèque Française : "Un film qui mêle avec art la clairvoyance, la dérision et la férocité. Un chef d’œuvre de critique sociale comme les cinéastes italiens en font souvent (...). Et qu’on n’accuse pas Luigi Comencini d’exagérer. Même dans ses moments les plus ahurissants, ce n’est pas Le Grand embouteillage qui pousse à la roue. C’est la vie moderne qui jette loin le bouchon."Le Figaro Dimanche écrivait de son côté : "En réalisant Le Grand embouteillage, Luigi Comencini a eu la vision de notre monde futur aux rouages bloqués par l’excès même de ses désirs (...). Mais ayant délaissé son ambition initiale, Comencini se contente de nous offrir une série de croquis révélateurs d’un certain nombre de réactions excessives (...). Vous rirez, vous serez ému, mais vous regretterez souvent aussi que Luigi Comencini soit resté si souvent à la surface des choses."Moins emballé, le critique de Libération affirmait de son côté en novembre 1979 : "Le film n’a que peu de rapports avec le simple cinéma de divertissement. Rarement on a pénétré dans un tel univers cauchemardesque à ce point. Rarement, la comédie à l’italienne a frisé de si près l’insoutenable (...). Mais, entre deux virées dans l’apocalypse now, le cinéaste cède au charme facile de personnages stéréotypés. Et ce traité moraliste à l’usage des vieilles générations perd de son impact."

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