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Alix Delaporte filme avec délicatesse un couple de guingois – Clotilde Hesme et Grégory Gadebois, exceptionnels – qui se redresse et se réinsère sentimentalement. Replacée dans le contexte de la crise économique et sociale qui frappe l’industrie de la pêche, cette renaissance en fait d’admirables héros ordinaires. Premier fi lm humble et infiniment pudique, Angèle et Tony est une ode vibrante aux gens qui tiennent debout, envers et contre tout.
Toutes les critiques de Angèle et Tony
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Mis en scène avec intelligence, ce récit sensible touche juste et séduit par son apparente modestie. Mieux, il parvient à dépasser l'ancrage "film social" dans lequel on croit tout d'abord le film confortablement installé. Du très bon cinéma.
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Ce film aux tonalités réalistes est une leçon d'apprentissage du discours amoureux. (...) Alix Delaporte, dont c'est le premier long-métrage, signe sans doute l'une des plus belles scènes d'amour au cinéma. (...) Du regard de Clotilde Hesme émane une infinie sensualité, et de la douce voix de Grégory Gadebois à la carrure très Depardieu, un boulversant érotisme. Le grand frisson au détour de la Normandie.
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Cette histoire de reconstructions affectives est racontée avec tact, sans effets ni sentimentalisme. L'inexpérience de la cinéaste, les maladresses d'un premier film sont parfois des atouts, des symptômes d'authenticité. Alix Delaporte se fait discrète pour regarder comment ses personnages s'apprivoisent. Elle est servie par deux comédiens qui ont su rendre naturels des rôles de composition.
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Pudique et poignant, le premier long-métrage d'Alix Delaporte vous llaisse les larmes aux yeux et le coeur content, conquis par un couple de personnages - et d'acteurs - exceptionnels. (...) Econome sans être radine, dégraissée mais tendre, leur histoire d'amour fera chavirer les âmes sensibles.
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(...) Avec « Angèle et Tony », Alix Delaporte signe un très joli premier long-métrage, silencieux et ténu, qui traite de la confiance et d’une réinsertion sentimentale.
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C'est bien un conte de fées, touchant, insolite et modeste, que s'offre Alix Delaporte, dont c'est le premier long métrage. Une histoire de renaissance et d'espoir, qui appuie parfois un peu trop là où ça fait sens - (...)
On se laisse, malgré tout, emballer par ce couple si mal assorti, mais si harmonieux. -
Une première oeuvre riche de possibilité, dont l'épanouissement passe par un affinement de l'écriture scénaristique et des dialogue.
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Qu'on ne s'y trompe pas : Angèle et Tony n'est pas nul, et ce téléfilm régional trouvera même sûrement un public, parce que la chronique y est tendre. Mais cela fait vingt ans qu'on s'ennuie devant des chroniques plus ou moins tendres. Alors oui, il y a du tact et de la justesse ; mais c'est tellement pas ce qu'on a envie de voir aujourd'hui dans le cinéma français.
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L'écriture est un peu faible, pas assez nourrie, mais il y a des moments de grâce dans ce premier film